Rendez-vous Culturels

Tout au long de l’année de nombreuses expositions, pièces de théâtre et autres manifestations.
Gros plan sur une activité culturelle florissante.



Peu de jeunes musiciens cubains ont réussi à séduire un aussi large public. En France, Raul Paz a écoulé 200.000 exemplaires de son dernier album. Inclassable, l’artiste qui vit et travaille à Cuba, invente son propre style sur fond de musique sud-américaine. Pour la fête de la musique, il promet d’enflammer le Rocher. Le 21 juin. Port Hercule, Monaco (00 377 93 10 12 10).

A l’occasion du 350e anniversaire de la mort de l’artiste considéré comme le plus grand peintre français du XVIIe siècle, cette exposition a pour ambition de mieux faire connaître ses tableaux religieux. Si Poussin a peint les nymphes, Pyrrhus ou Eurydice, beaucoup de ses chefs-d’œuvre sont inspirés de la Bible. Jusqu’au 29 juin. Musée du Louvre, Paris 1 (01 40 20 53 17).

« Avec Immendorff, le peintre a le rôle titre. Cette figure souvent cocasse, engagée et dérangeante, semble sortir d’une pièce de théâtre picaresque », explique Olivier Kaeppelin, directeur de la Fondation Maeght, qui à travers la présentation de près de cinquante peintures et d’une quinzaine de sculptures, met en lumière la création de la dernière période de la vie de cet artiste allemand né en 1945. Sa signature ? Il aimait à se mettre en scène dans chacune de ses créations. Jusqu’au 14 juin. Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes, Saint-Paul de Vence (04 93 32 81 63).

La 43e édition du Salon d’Antiquités, d’Art Moderne et d’Art Contemporain d’Antibes s’installe pour la première fois sur la nouvelle esplanade du Pré des Pêcheurs. Ce rendez-vous international réunit amateurs, passionnés et collectionneurs autour de prestigieux exposants : marchands d’art, antiquaires et galeristes répartis sur près de 4000 m2 sous chapiteau. Citons la galerie Paul Janssen qui exposera une sélection d’œuvres du mouvement CoBrA, de Pop-Art et de grands noms de la photographie contemporaine. Les arts anciens d’Asie seront représentés par la Galerie 41, Mille ans d’Orient, Michel Douris et la Galerie Catier. L’Art Déco sera également au rendez-vous avec les grands spécialistes du genre : Richard Duflot et Martin du Louvre. Le mobilier design sera entre autre représenté par Pascal Joarkin. Du 18 avril au 4 mai. Esplanade du Pré des Pêcheurs, Port Vauban, Antibes (04 93 34 65 65).

Aucune exposition monographique n’a jamais montré en France la virtuosité de celui que Manet a consacré « peintre des peintres ». Chef de fil de l’école espagnole, peintre attitré du roi Philippe IV, maître dans l’art du portrait, Diego Vélasquez a marqué l’histoire de l’art. Depuis ses débuts à Séville jusqu’à ses dernières œuvres ; l’exposition présentée aux Galeries Nationales du Grand Palais, propose une rétrospective complète et met son œuvre en dialogue avec les toiles d’artistes de son époque. Jusqu’au 13 juillet. Grand Palais, 3 avenue du Général Eisenhower, Paris 8 (01 44 13 17 17).

Le sculpteur azuréen qui, depuis, deux décennies transforme le métal en œuvres aériennes aime manier et malmener le papier dans son atelier situé à Contes. Cette exposition dévoile une série extrêmement graphique à partir d’empreintes de barres d’acier oxydé. Le rendu est étonnamment avant-gardiste. Jusqu’au 21 juin. Musée Picasso, place Mariejol, Antibes (04 92 90 54 20).

La Fondation Louis Vuitton présente « Les clés d’une passion », une exposition à caractère historique réunissant un choix d’œuvres fondatrices de la modernité. Toutes ont contribué à changer le cours de l’histoire de l’art du XXe siècle. De Mondrian et Malevitch à Rothko, de Delaunay, à Léger et Picabia, de Munch à Dix et Giacometti et de Matisse à Kupka et Severini, de véritables chefs-d’œuvre internationaux sont réunis pour la première fois. Jusqu’au 6 juillet. Fondation Louis Vuitton, 8 avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, Paris 16 (01 40 69 96 00).

Véritable fête des musiques actuelles, ce festival mixe les publics à travers les lieux, les ambiances et les styles musicaux. Pour l’ouverture, le 5 mai, direction le Théâtre de Verdure afin de découvrir un dj-set de Bonobo, artiste anglais majeur dans l’évolution de la musique électro. La même soirée mettra en lumière le groupe portugais Buraka Som Sistema, ainsi que le DJ norvégien Cashmere Cat. Jusqu’au 9 mai, des artistes issus de divers horizons se produiront dans des lieux branchés niçois tels que le Merkado, la Zonmé, le G Club et enfin la Hi Beach pour la soirée de clôture le 9 mai. Du 5 au 9 mai. www.festival-crossover.com (04 93 97 03 49).

Coup de foudre, plaisirs parisiens, descente aux enfers… Rien n’est épargné à Manon, une jeune provinciale destinée au couvent. Le destin hors du commun de Manon Lescaut prend la forme d’un prodigieux mélodrame à travers ce ballet signé par le chorégraphe Kenneth Mac Millan sur une musique composée d’extraits d’opéras de Massenet et dirigée par Koen Kessels. Du 20 avril au 20 mai. Opéra de Paris, Palais Garnier, place de l’Opéra, Paris 9 (www.operadeparis.fr).

Rendez-vous attendu chaque année par tous les amoureux de bolides d’exception, le salon Top Marques revient en Principauté pour sa 12e édition. Au programme : sept lancements mondiaux, plus de soixante véhicules révolutionnaires dont la Zenvo ST1, l’Evantra de Mazzanti, la Lexus RC-F et l’Aeromobil 3.0 : le prototype le plus avancé de voiture volante, présenté pour la première fois au public. La Haute Horlogerie est également à l’honneur dans l’espace Top Marques Watches. Du 16 au 19 avril. Grimaldi Forum, 10 avenue Princesse Grace, Monaco (00 377 99 99 20 00).

Personnalité majeure de l’histoire de l’art italien, Roberto Longhi - historien et collectionneur (1889 - 1970) - a mis en lumière et révélé au public de grands noms de la peinture italienne du XIVe au XVIIe siècle. Fidèle à sa démarche, cette exposition met en regard des œuvres majeures de Giotto, Masaccio, Masolino, Piero della Francesca, Ribera ou encore le maître de l’ombre : Michelangelo Merisi, plus connu sous le pseudonyme de Caravage. Une exploration au cœur d’une passion italienne. Jusqu’au 20 juillet. Musée Jacquemart-André, 158 Boulevard Haussmann, Paris 8 (01 45 62 11 59).

A l’occasion de son 25e anniversaire le MAMAC à Nice invite ses visiteurs à découvrir un de ses fondamentaux : sa collection. Ainsi, l’exposition Collectors, présente un « best-of » de 200 œuvres majeures issues du fond permanent du Musée. Du Pop Art américain, au Minimalisme, en passant par l’Art Conceptuel, on découvre la richesse de cette collection où Nikki de Saint-Phalle et Yves Klein occupent une place d’exception. Jusqu’au 10 mai. MAMAC, place Yves Klein, Nice (04 97 13 42 01).

Près d’une centaine d’œuvres sont rassemblées sous la bannière « les chefs-d’œuvre du graffiti sur toile ». Réalisées dans les années 1970 à 1990 par les maîtres de l’aérosol, ces œuvres mettent en lumière l’histoire cachée de ce mouvement, injustement associé au tag mural et mal identifié par l’histoire officielle de l’art. Jusqu’au 13 septembre. Pinacothèque de Paris, 28 place de la Madeleine, Paris 8 (01 42 68 02 01).

L’art contemporain investit le Musée National du Sport à travers une carte blanche donnée à Laurent Perbos. Cet artiste excelle dans l’art du détournement. Pour cette exposition, le plasticien a sélectionné des objets de l’univers du sport - un de ces thèmes de prédilection - qu’il a spectaculairement mis en scène. Jusqu’au 17 mai. Musée National du Sport, boulevard des Jardiniers, Stade Allianz Riviera, Nice (04 89 22 44 00).

Fréquemment publiées dans Libération, Next, Télérama ou Paris Match, les photos de Patrick Swirc ont pour réputation de rendre « vrais » ceux qui font souvent illusion dans l’univers des people. Depuis bientôt trente ans, ce photographe tire le portrait des stars du show-biz, de la politique et des affaires. Outre quelques portraits phares, cette exposition dévoile une autre facette de ce photographe motard, à travers des clichés et carnets de voyages conçus en Birmanie, en Inde, au Vietnam, en Corée du Nord, en Chine, en Mongolie, au Kazakhstan, au Cambodge… Jusqu’au 24 mai. Théâtre de la Photographie et de l’Image, 27 boulevard Dubouchage, Nice (04 97 13 42 20).

L’exposition Au Temps de Klimt, La Sécession à Vienne revient en détail sur l’évolution des arts en Autriche, de la fin du XIXe siècle jusqu’aux premières années de l’expressionnisme. Une sélection de travaux majeurs de Gustav Klimt - de ses premières années d’études jusqu’aux chefs-d’œuvre de son âge d’or - représente le temps fort de cette remarquable exposition. Jusqu’au 21 juin. Pinacothèque, 28 place de la Madeleine, Paris 8 (01 42 68 02 01).

Désormais célèbre, cette version signée par le chorégraphe Jean-Christophe Maillot est plébiscitée à chaque représentation. Le drame de Shakespeare opposant les Capulet et les Montaigu est interprétée avec maestria, de façon contemporaine par la Compagnie des Ballets de Monte-Carlo. Du 16 au 19 avril. Grimaldi Forum, 10 avenue Princesse Grace, Monaco (00 377 99 99 20 00)

L’exposition Lumières - The Play of Brilliants propose de casser les frontières entre art, design, architecture, technologie et industrie avec pour maître mot : la lumière. Au fil de cette exposition orchestrée par un collectif d’artistes britanniques, le visiteur devient partie prenante d’un parcours mettant à l’épreuve sa perception. Ainsi, il entre littéralement en interaction avec des installations éblouissantes, captivantes et contemplatives. Sensations garanties. Jusqu’au 31 mai. Centre d’art et de danse Eléphant Paname, 10 rue Volney, Paris 2 (01 49 27 83 33).

La soprano Joanna Mongiardo chante le rôle-titre de cette nouvelle production de Semiramide ; melodrama tragico, dernier ouvrage composé par Gioacchino Rossini en Italie avant son exil parisien. Véritable intrigue politico-amoureuse, cet opéra narratif décrit durant 3h35 pouvoir et passion dans un feu d’artifice d’acrobaties vocales et d’ornementations scéniques. Du 18 au 24 mars. Opéra de Nice, 9 rue Raoul Bosio, Nice (04 92 17 40 00).

Créée et mise en scène par Franco Dragone (Cirque du Soleil), la nouvelle revue du Lido fera sa première le 2 avril. Installée sur les Champs Elysées, le prestigieux cabaret ambitionne d’étonner et surprendre son public international avec ce spectacle qui se veut un voyage au « Paris des merveilles » ! L’établissement avait fermé ses portes durant quatre mois pour une rénovation complète, mobilisant près de 30 entreprises d’artisans. Tout est donc à re-découvrir. A partir du 2 avril. Lido, 116 bis avenue des Champs-Elysées, Paris 8 (01 40 76 56 10).