Tout au long de l’année
de nombreuses expositions, pièces de théâtre et autres manifestations.
Gros plan sur une activité culturelle florissante.
Conçue telle une déambulation photographique, cette exposition nous ouvre les portes d’une quinzaine de maisons de Tokyo, construites entre 1933 et 1984 et de vingt maisons contemporaines conçues ces cinq dernières années. Innovantes, et souvent radicales, ces demeures hors-norme sont présentées depuis leur plan jusqu’à leurs aménagements intérieurs à travers des photos et vidéos mettant en scène le quotidien de leurs occupants. Jusqu’au 7 février. Forum d’Urbanisme et d’Architecture, place Yves Klein, Nice (04 97 13 31 51).
Extraites de la collection de Castor Seibel, les œuvres graphiques présentées au sein de cette exposition reflètent l’esprit d’avant-garde de ce peintre disparu il y a 50 ans. Des gravures inédites ayant appartenu à son grand ami André Malraux permettent d’appréhender le travail novateur de cet artiste humaniste qui a partagé ses idées avec l’avant-garde littéraire des années 1920. Jusqu’au 26 avril. La Malmaison, 47 La Croisette, Cannes (04 97 06 44 90).
Pendant encore quelques semaines, on peut découvrir cette exposition magique. Le célèbre studio d’animation japonais Ghibli dévoile au Musée d’Art Ludique, 1300 dessins originaux des chefs d’œuvres que sont Mon voisin Totoro, Le tombeau des lucioles, le château dans le ciel, Princesse Mononoké, Le voyage de Chihiro, Ponyo sur la falaise... Autant de films d’animation dont la beauté des dessins et la qualité scénaristique sont reconnues et admirées dans le monde entier. Jusqu’au 1er mars. Art Ludique, le musée, 34 quai d’Austerlitz, Paris 13 (01 45 70 09 49).
Dans le cadre de l’année de la Russie à Monaco, la galerie Marlborough présente les œuvres du peintre et sculpteur russe Grisha Bruskin, lauréat du prestigieux prix Kandisky en 2012. Une trentaine de sculptures en porcelaine baignées dans la pénombre ainsi que des bronzes peints en blanc composent les deux thèmes de cette exposition. Jusqu’au 13 février. Galerie Marlborough, 4 quai Antoine 1er, Monaco (00 377 97 70 25 59).
Cette 2e édition se vit à travers un parcours « in » et « out » au sein de lieux partenaires réparties au sein de la capitale (La Cité Internationale des Arts, la Gaité Lyrique, la bibliothèque MK2, la Bibliothèque Nationale de France…). Au programme : expositions, projections, rencontres, workshops, soirées, parcours ludiques dans la ville… Lancée en 2014, cette manifestation d’envergure internationale (80 pays représentés) est le seul événement de cette ampleur dédié aux arts graphiques, qui de plus en plus, envahissent différents univers du quotidien : des packagings, à la mode, en passant par le design et les univers digitales. Jusqu’au 4 mars. Divers lieux. Infos sur www.facebook.com/fetedugraphisme
Ce cycle musical invite, à redécouvrir la musique du Cantor, alias l’inégalé Johann Sebastian Bach. De Chopin à Gounod, de Mendelssohn à Schuman, de Saint-Saëns à Franck, les musiciens du XIXe n’ont eu de cesse de jouer sa musique, créant le mythe. Jusqu’au 10 février. Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion d’Honneur, Paris 7 (01 40 49 48 14).
Jeune artiste photographe, Arthur Aubert utilise généreusement les nouvelles technologies numériques pour créer un territoire visuel qui lui est propre. Depuis 2010, celui qui se décrit comme un « photographiste » explore l’humain dont il détourne le corps mêlant la chair à des matières transformées. Un univers. Du 7 mars au 5 mai. Hôtel Majestic Barrière, 10 La Croisette, Cannes (04 92 98 77 00).
Après une pause nécessaire à la bonne conservation de cette œuvre magistrale, l’exposition Hokusai démarre son second volet enrichie d’une centaine d’œuvres (par rapport à l’exposition d’octobre et novembre dernier). Au programme, estampes, peintures sur soie et sur papier signées par Katsushika Hokusai (1760 - 1849) considéré comme l’artiste japonais le plus célèbre dans le monde, notamment grâce à cette oeuvre nommée « Dans le creux d’une vague au large de Kanagawa ». Jusqu’au 18 janvier. Grand Palais. 3, avenue du Général Eisenhower, Paris 8. (01 44 13 17 17)
S’associant aux manifestations célébrant le cinquantième anniversaire de la Fondation Marguerite et Aimé Maeght de Saint-Paul de Vence, le musée Matisse expose une sélection de plus de 70 lettres échangées entre l’artiste et Aimé Maeght. Après une première rencontre à Vence en 1943, une amitié durable s’installa entre les deux hommes. La présentation de cette correspondance s’accompagne d’œuvres du peintre (dessins, peintures, lithographies, estampes), d’ouvrages et de publications édités par Aimé Maeght. Jusqu’au 15 janvier. Musée Matisse, 164 avenue des Arènes de Cimiez, Nice (04 93 81 08 08).
Porté par Julie Depardieu et Edith Scob, ce Misanthrope dirigé et joué par Michel Fau révèle un Alceste fou furieux et baroque retrouvant ses oripeaux d’origine. Cette magistrale interprétation d’une des pièces phare de Molière, nous plonge au cœur d’un exubérant XVIIe lorsque la haute société se consacrait à des passe-temps futiles. Le 13 janvier. Théâtre Princesse Grâce, 12 avenue d’Ostende, Monaco (00 377 93 25 32 27).
Rhodes, île grecque, fut, dès l’Antiquité, un berceau d’échanges entre l’Egée et l’Orient. Assez peu connue du grand public, l’archéologie rhodienne (XV-Ve siècle avant J.C) a pourtant révélé de précieuses pièces découvertes depuis 1859 par des archéologues européens. Cette exposition installée dans l’aile Richelieu permet de découvrir les pièces les plus spectaculaires, notamment en matière d’orfèvrerie et de faïence. Jusqu’au 9 février. Musée du Louvre, Espace Richelieu, Paris 1 (01 40 20 50 50).
Considéré comme l’un des plus beaux ballets romantiques, Giselle a été créé en 1841 par Adolphe Adam. Les danseuses du Yacobson Ballet fondé en 1969 en Russie déploient l’étendue de leur technique et de leur grâce dans cette interprétation dirigée par Andrian Fadeev, un ancien danseur du Mariinsky Ballet. Le 3 janvier. Palais des Festivals et des Congrès, Grand Auditorium, Cannes (04 92 98 62 77).
A l’occasion du 250e anniversaire de Baccarat, le Petit Palais expose au sein de ses Grandes Galeries les chefs-d’œuvre de l’illustre manufacture de cristal. Chaque pièce démontre avec éclat la virtuosité des maitres artisans. Cette première rétrospective en France met en lumière une sélection de 500 pièces historiques dont le spectaculaire Candélabre du Tsar, commandé pour le tsar Nicolas II en 1896. Jusqu’au 4 janvier. Petit Palais, Musée des Beaux-Arts, Avenue Winston Churchill, Paris 8 (01 53 43 40 00).
A l’occasion de sa rénovation, l’Hôtel de Paris vend aux enchères une partie de son mobilier d’exception. La maison Artcurialn chargée de l’événement, proposera 4000 lots répartis en 6 ventes. Les collectionneurs pourront acquérir des pièces uniques telles que la maquette de bateau, provenant de la suite Churchill, la coiffeuse et le fauteuil médaillon de style Louis XVI issus de l’appartement Sarah Bernhardt, une paire de candélabres montés par Henri Vian (deuxième moitié du XIXe siècle) ou encore le tapis d’Iran en laine et soie qui trônait dans le lobby. Les amoureux de porcelaine fine auront également la possibilité d’acquérir des séries d’assiettes au décor exclusif « Constellation ». Exposition du 21 au 24 janvier. Vente du 25 au 30 janvier. Hôtel de Paris, place du Casino, Monaco. (00 377 98 06 30 00)
Créée en 1773 par le roi Gustav III, le Ballet Royal de Suède est l’une des plus anciennes compagnies de danse européenne. Invitée par l’Opéra National de Paris, les danseurs, dirigés par Johannes Öhman proposent une création du Suédois Mats Ek : une relecture de la tragédie de Shakespeare volontairement nommée Juliette et Roméo, sur une musique de Tchaikovski. Du 6 au 10 janvier 2015. Opera Garnier, 8 rue Scribe, Paris 9 (01 71 25 24 23).
Quatre artistes contemporains : Frédéric Bouffandeau, Renaud Jacquier Stajnowicz, Jérémie Setton et Andràs Wolsky ont pour point commun de travailler la peinture en explorant les supports, les matières, les motifs ou encore les points de vue. Cette exposition invite le spectateur à découvrir de nouvelles formes d’occupation de l’espace par cet art qui prend ici une nouvelle dimension. Jusqu’au 8 mars. Espace de l’Art Concret, Château de Mouans, Mouans-Sartoux (04 93 75 71 50).
Fruit de l’alliance des galeries d’art Cortina à Milan et Orenda à Paris, cette étonnante exposition thématique propose une interprétation contemporaine de nombreuses œuvres comptant parmi les plus importantes de la Renaissance. Les visions de trois peintres figuratifs (Karel Zlin, Antonio Mignozzi et Giovanni Cerri) de trois générations différentes, offrent un éclairage stylistiquement et techniquement nouveau sur cette période. Jusqu’au 16 janvier. Galerie Orenda Art, 54 rue de Verneuil, Paris 7 (01 49 26 90 09).
Présidé par la S.A.S la Princesse Stéphanie, le festival international du Cirque est le rendez-vous des amoureux de sensations fortes et de magie. L’édition de cette année, placée sous le signe de la modernité, accueillera des artistes et acrobates du monde entier, dont de nombreux champions du monde dans leur discipline. Du 15 au 25 janvier. Châpiteau de l’Espace Fontvieille, Monaco (www.montecarlofestival.mc).
Cette exposition inattendue s’inscrit dans le cadre du cinquantenaire de la fondation Maeght. « Ceci n’est pas un musée », phrase empruntée à André Malraux, affirme combien l’art vivant comptait aussi pour Aimé Maeght. L’événement met en lumière à travers des photos et des documents d’archives sonores et filmiques, une mosaïque de témoignages, véritables dialogues entre arts visuels, musique, danse et poésie à travers de multiples rendez-vous et soirées qui se sont tenus à la fondation en 5 décennies. Divers concerts sont programmés tout au long de l’exposition afin de rythmer et donner encore plus de sens à cet hommage. Jusqu’au 15 mars. Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes, Saint-Paul de Vence (04 93 32 81 63).
Le centre Pompidou accueille la première grande rétrospective européenne à la pop star de l’art contemporain. L’artiste américain – ancien courtier à Wall Street - qui avait déjà fait sensation lors de son exposition au Château de Versailles en 2008 est réputé pour ses sculptures régressives géantes qu’il fabrique dans son usine personnelle avec l’aide de 100 employés ! Son univers délicieusement kitsch, mille fois adulé et décrié est à découvrir. Jusqu’au 27 avril. Centre Georges Pompidou, Paris 4 (01 44 78 12 33).