Rendez-vous Culturels

Tout au long de l’année de nombreuses expositions, pièces de théâtre et autres manifestations.
Gros plan sur une activité culturelle florissante.



Créé par Jean-Christophe Maillot, ce nouveau ballet reprend l’idée d’un vaste concerto. La partition originale de Bruno Mantovani a été commanditée par Marc Monnet (Conseiller Artistique du Printemps des Arts de Monte-Carlo) Sensible à la façon dont le chorégraphe s’approprie tout type de musique, le compositeur a créé Abstract alternant fulgurances, contrastes et moments d’attente. Du 26 au 29 avril. Grimaldi Forum. 10, avenue Princesse Grace, Monaco (www.balletsdemontecarlo.com).

Conçue comme un trait d’union entre générations, la nouvelle exposition temporaire du studio Harcourt met en lumière des familles d’artistes, d’artisans, des duos, amants et amis... Autant de constellations réunies dans une exposition intime. Jusqu’au 30 avril. Studio Harcourt, 6 rue de Lota, Paris 16 (01 42 56 67 67).

Le salon des supercars célèbre son quinzième anniversaire avec une impressionnante collection de véhicules venus du monde entier. Des supercars de classe mondiale comme l’Apollo Intensa Emozione, la Zenvo TSR-S et une flotte de Ferrari, circuleront autour de Monaco pendant le salon. À l’intérieur du Grimaldi Forum, une impressionnante collection de supercars et superboats uniques sera exposée dont de nombreuses présentations en première mondiale. En parallèle, toutes les facettes d’un mode de vie ultra luxueux seront rassemblées au sein de l’espace Luxury Lane de 5000 m2. Du 19 au 22 avril. Grimaldi Forum, 10 avenue Princesse Grace, Monaco (www.topmarquesmonaco.com).

Créateur de meubles-bijoux, François Cante-Pacos est mis à l’honneur à la galerie Yves Gastou qui rassemble pour la première fois des pièces de mobilier dessinées par l’artiste pour Pierre Cardin. Cette collection anti-design bien nommée, « Mobilier Futuriste », déploie en grâce cabinets, consoles et bancs en laque et chêne à la beauté intemporelle. Le tout livre un bel hommage aux années 70 et suscite le plaisir de la contem­plation. Jusqu’au 5 mai, Galerie Yves Gastou, 12 rue Bonaparte, Paris 6 (01 53 73 00 10).

Une trentaine d’exposants, professionnels du monde végétal investissent les luxuriants jardins de la Villa Ephrussi de Rothschild. Au programme : ateliers de jardinage et de composition florale, défilés de robes de fleurs, concerts et visites guidées des jardins de la villa. Les 5 et 6 mai. Villa Ephrussi de Rothschild, Saint-Jean-Cap-Ferrat (www.villa-ephrussi.com).

Un bien joli casting où l’on retrouve, entre autres, Ary Scheffer, Jacob Maris, Vincent Van Gogh, Kees Van Dongen et Piet Mondrian, pour cette exposition qui rend hommage aux échanges artistiques, esthétiques et amicaux entre les peintres hollandais et français. Au total, 115 œuvres qui racontent ces liens et nous plongent dans des brassées de fleurs, de couleurs et de textures au fil d’un parcours chronologique retraçant avec brio plus d’un siècle de révolution picturale. Jusqu’au 13 mai, Petit Palais, avenue Winston Churchill, Paris 8 (01 53 43 40 00).

De retour de Grèce, le photographe newyorkais Dean West rapporte dans ses bagages des photos de route qui s’inscrivent dans la continuité de sa célèbre série « Under The Sun » réalisée en Australie. Imbibées par l’esprit méditerranéen, ses photographies se démarquent par leurs tonalités pastel et l’indolence suave qui en émane. Cette nouvelle série est désormais disponible à la Galerie Opiom. Opiom Gallery, 11 chemin du Village, Opio (04 93 09 00 00).

1967, une année iconique pour la maison italienne Pomellato et son fondateur Pino Rabolini qui émancipe les femmes d’une joaillerie conventionnelle et initie une nouvelle ère où, pour la première fois, les pierres précieuses se portent aussi bien de jour que de nuit, la semaine que le week-end. Cinquante ans plus tard, le style Pomellato est devenu une référence. En 228 pages ce bel ouvrage revient sur ces années et compile de splendides clichés signés Herb Ritts, Helmut Newton, Peter Lindbergh... Since 1967, éditions Rizzoli (www.pomellato.com).

Lola Garrido a consacré toute sa carrière professionnelle à l’art en tant que collectionneuse, commissaire d’expositions et critique. Une partie de son extraordinaire collection dédiée aux plus grands maîtres de l’histoire de la photographie, de la fin du XIXe siècle jusqu’au milieu des années 1990, est présentée à Nice. 130 tirages anciens - pour la plupart emblématiques - couvrent ainsi tous les courants artistiques de cette époque. Jusqu’au 13 mai. Musée de la Photographie Charles Nègre, 1 place Pierre Gautier, Nice (04 97 13 42 20).

Pour la première fois en France, une rétrospective de grande ampleur est consacrée au photographe sud-africain David Goldblatt. Offrant une traversée de l’ensemble de sa production et présentant plus de 200 photographies et une centaine de documents inédits, cette exposition met en avant l’œuvre fascinante de cet artiste qui raconte à travers ses photographies, l’histoire complexe de l’Afrique du Sud. En prime, sept films, spécialement produits par le Centre Pompidou pour l’événement, sont diffusés au fil du parcours. Du 21 février au 7 mai au Centre Pompidou, Place Georges Pompidou, Paris 4 (01 44 78 12 33).

Dans le cadre des Sessions de janvier-mai du Nice Jazz Festival, le trio composé de Shai Maestro, Jorge Roeder et Ziv Ravitz, présentera son univers musical étirant les frontières d’un jazz profond flirtant avec les musiques électroniques. Le 24 février. Forum Nice Nord, 10 boulevard Comte de Falicon, Nice (www.nicejazzfestival.fr).

Artiste sculpteur ayant représenté la France lors de la 57e biennale de Venise en 2017, Xavier Veilhan dévoile à travers cette exposition une nouvelle facette de ses talents. Sobrement intitulée « Collages », elle présente une série de compositions réalisées à partir de photographies en noir et blanc et de papiers noirs découpés. Elle accompagne le lancement de la première monographie consacrée à l’artiste, publiée par les Éditions Dilecta. Jusqu’au 13 janvier. Galerie Dilecta, 49 avenue Notre-Dame, Paris 3 (01 43 40 28 10).

Récemment ouvert dans les locaux historiques de la maison de couture, le musée Yves Saint Laurent rend compte du génie créatif du couturier. Une sélection d’une cinquantaine de modèles de haute couture accompagnés d’accessoires, de croquis, de photographies et de films révèle la quintessence du style Saint Laurent. Cette ouverture précède celle du musée Yves Saint Laurent Marrakech, prévue le 19 octobre. Musée Yves Saint Laurent Paris, 5 avenue Marceau Paris 16 (01 44 31 64 00).

Résultant de procédés qui font appel au dessin, à la peinture et à la sculpture, les œuvres photographiques de Jean-Michel Fauquet - artiste parisien né en 1950 à Lourdes - sont principalement réalisées en atelier. Sa façon très personnelle de voir la lumière et les formes a conquis le monde de l’art. Son travail a fait l’objet d’expositions à l’étranger comme en France, notamment aux Rencontres photographiques d’Arles en 2013. Il est également présenté dans de grandes collections : le Fonds national d’art contemporain, la Bibliothèque nationale de France, la Maison Européenne de la Photographie et le Musée national d’Art moderne. Du 20 octobre au 21 janvier. Musée de la Photographie Charles Nègre, 1 place Pierre Gautier, Nice (04 97 13 42 20).

Caractérisée par un foisonnement de figures humai­nes, animales et hybrides qui semblent sans cesse défier la loi de la pesanteur, l’œuvre de Marc Chagall nous donne à voir un monde renversé. Ce nouvel accrochage des collections du musée questionne cet univers complexe et unique dans le champ de l’art moderne. Jusqu’au 26 février. Musée National Marc Chagall, avenue du Docteur Ménard, Nice (04 93 53 87 20).

La Fondation Cartier présente l’exposition « Mali Twiste » mettant en lumière l’œuvre de Malick Sidibé, photographe malien, né en 1935 à Soloba au sud de Bamako dans une famille peule. Réunissant plus de 250 photographies illustrant son parcours, cette exposition consacre une grande partie aux soirées bamakoises durant lesquelles le photographe s’est forgé sa réputation de « reporter de la jeunesse ». Du 20 octobre au 25 février. Fondation Cartier, 261 boulevard Raspail, Paris 14 (01 42 18 56 50).

Invitée pour la deuxième fois à Grasse, la créatrice anglaise Carolyn Quatermaine a imaginé un voyage sensoriel entrainant le public depuis les champs du parfumeur jusque dans les palais vénitiens, tout en évoquant la fraîcheur d’un jardin anglais. Articulée autour de la passion pour les fleurs et les parfums, cette exposition rendant hommage à l’histoire de la maison Fragonard promet d’offrir un moment d’intense poésie. Jusqu’au 15 avril. Musée Jean-Honoré Fragonard, 14 rue Jean Ossola, Grasse (04 93 36 02 07).

Ce festival dédié à l’image en mouvement propose, aussi bien pour les professionnels que le grand public, un programme d’innovations artistiques, culturelles et technologiques. Il s’articule en 3 axes : un parcours urbain dans l’espace public le long de la promenade du Paillon à Nice, épine dorsale de la manifestation ; des rencontres et des expositions ; ainsi que l’attribution d’un prix qui permettra à une œuvre de rejoindre la prestigieuse collection du FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain) Provence-Alpes-Côte d’Azur. Du 17 octobre au 26 novembre. Divers lieux à Nice (www.movimenta.fr).

Fils du peintre espagnol Mariano Fortuny y Marsal, Mariano Fortuny y Madrazo (1871 - 1949) s’oriente d’abord vers la peinture. Établi à Venise dès 1889, ses goûts très éclectiques le poussent à s’intéresser à la gravure, à la photographie, au design et à se passionner pour la mise en scène et l’éclairage scénique. Dès 1906, il se tourne vers le textile, œuvrant pour la libération du corps féminin et, luxe extrême, pour le confort ! Du 4 octobre au 7 janvier. Palais Galliera, Musé de la mode de la ville de Paris, 10 avenue Pierre 1er de Serbie, Paris 16 (01 56 52 86 00).

Théo Tobiasse aurait eu 90 ans en 2017. À cette occasion, Le Cannet, Saint-Paul de Vence et Vallauris s’associent pour rendre hommage à cet artiste amoureux du sud de la France qui fut l’ami de César, d’Arman de Sosno ou encore d’André Villers. Le musée Magnelli propose de découvrir son univers à travers ses thèmes de prédilection (la famille, les femmes, les voyages, l’exil et les musiciens) ; le village de Saint-Paul installe dans ses rues plusieurs œuvres monumentales, tandis que la Chapelle Tobiasse au Cannet expose les maquettes, dessins et calques préparatoires qui ont servi à sa réalisation. Jusqu’au 30 octobre. Vallauris, Le Cannet et Saint-Paul de Vence. www.theotobiasse.fr