Tout au long de l’année
de nombreuses expositions, pièces de théâtre et autres manifestations.
Gros plan sur une activité culturelle florissante.
La toute jeune galerie Lympia inaugurée cette année dans les espaces rénovés de l’ancien bagne de Nice propose d’éclairer sur les dernières années du travail d’Alberto Giacometti (1901 - 1966). Une cinquantaine d’œuvres majeures de la période dite de la maturité (1960 - 1965) sont exposées dont les toutes dernières sculptures sur lesquelles l’artiste a travaillé. Jusqu’au 15 octobre. Galerie Lympia, 52 boulevard Stalingrad, Nice (04 89 04 53 10).
Mêlant projections holographiques, films et scénographie immersive, cette exposition créée à l’occasion de la FIAC met en scène le danseur étoile et chorégraphe français Benjamin Millepied (ancien directeur de la danse à l’Opéra de Paris) et l’artiste conceptuelle de renommée mondiale Barbara Kruger. Du 20 octobre au 12 novembre. Studio des Acacias, 30 rue des Acacias, Paris 17 (01 58 05 49 83).
Cette exposition rétrospective nous offre une plongée dans l’univers joyeux, créatif et coloré de David Hockney, l’un des artistes majeur de l’art contemporain britannique qui célèbre cette année ses 80 ans. Présentant toute la palette de ses talents au fil de 160 œuvres regroupant peintures, photographies, gravures, installation vidéo, ouvrages, dessins, cette exposition d’envergure restitue de façon chronologique l’intégralité du parcours d’Hockney : de ses iconiques piscines californiennes à ses collages de polaroids, en passant par ses autoportraits et jusqu’à ses œuvres les plus récentes. Immanquable. Jusqu’au 23 octobre. Centre Pompidou, place Georges-Pompidou, Paris 4 (01 44 78 12 33).
À travers une sélection de cent quarante pièces, dont certaines inédites, issues pour la plupart des collections de la Bibliothèque nationale de France, cette belle exposition retrace les grandes étapes de la reconnaissance du compositeur par le public français : de la fascination pour la précocité de l’enfant prodige à l’adaptation de ses œuvres au goût français jusqu’à la célébration d’un génie musical à nul autre pareil. Mozart toujours. Jusqu’au 2 septembre. Musée de l’Opéra Garnier, Opéra de Paris, 8 rue Scribe, Paris 9 (01 53 79 37 47).
Pour les cent ans de l’arrivée de Matisse à Nice, le musée présente un nouvel accrochage qui rend hommage au lien qu’entretenait l’artiste avec sa ville. Ce parcours inédit éclaire la richesse d’une collection exceptionnelle, fruit des donations successives de l’artiste et de ses héritiers à la ville. Jusqu’au 13 octobre. Musée Matisse, 164 avenue des Arènes de Cimiez, Nice (04 93 81 08 08).
Considéré comme l’un des artistes espagnols majeurs de sa génération, Eduardo Arroyo dépeint l’humanité à travers des jeux d’images évoquant l’histoire de l’art, la littérature, la société... Ses toiles emplies d’humour investissent les cimaises de la Fondation Maeght pour cette exposition dont le peintre a choisi le titre avec un soin particulier, mariant l’absurde et l’ironie. Jusqu’au 19 novembre. Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes, Saint-Paul-de-Vence (04 93 32 81 63).
Pour son 40e anniversaire, le Yachting Festival accueillera près de 600 bateaux dans les deux ports cannois : le Vieux Port et le Port Pierre Canto. Une centaine d’unités (yachts, voiliers, multicoques...) seront présentées en avant-première mondiale. En parallèle, la Luxury Gallery installée au sein du Palais, rassemble les stands de nombreuses maisons de luxe, d’artisanat et d’art de vivre. Du 12 au 17 septembre. Vieux Port, Palais des Festivals et Port Pierre Canto, Cannes (www.cannesyachtingfestival.com).
En 1963, Jean-Louis Swiners, photographe reporter pour le mensuel Réalités, est envoyé par sa rédaction à Rome sur le tournage du long-métrage Le Mépris, qui deviendra le film culte de Jean-Luc Godard. Restées dans les archives pendant plus de 50 ans, les photos non utilisées par le journal sont aujourd’hui dévoilées par la Galerie de l’Instant. On y découvre des moments intimes et les coulisses du tournage de ce grand classique du 7e art, un chef d’œuvre admiré par les plus grands cinéastes et étudié dans les écoles de cinéma du monde entier. Jusqu’au 12 septembre. Galerie de l’Instant. 46 rue de Poitou, Paris 3 (01 44 54 94 09).
Né en 1928 à New York, William Klein mène en France depuis 1947 une carrière de photographe, de peintre et de réalisateur de films. William Klein a su imposer un style et un regard instinctif. La réalité est vécue avec subjectivité et montrée comme elle est : parfois dérangeante, parfois violente mais toujours fascinante. Cette exposition s’articule autour de trois thèmes : Nice dans les années 1980, Moscou entre 1959 et 1961 et Tokyo en 1961. Jusqu’au 2 octobre. Musée de la Photographie Charles Nègre, 1 place Pierre Gautier, Nice (04 97 13 42 20).
Près de 200 pièces d’exception provenant de l’ancien palais des souverains chinois ainsi que de prêts issus de grandes collections européennes et américaines ont été réunies pour la création de cette exposition spectaculaire. Le parcours chemine à travers les lieux emblématiques de la cité-palais (temple du Ciel, salle du trône, pavillon de thé...) plongeant le public au cœur de l’Histoire d’une civilisation plurimillénaire. Jusqu’au 10 septembre. Grimaldi Forum, 10 avenue Princesse Grace, Monaco (00 377 99 99 20 00).
Dessinateur, magicien, directeur de théâtre, acteur, décorateur, technicien, producteur-réalisateur-distributeur de plus de 500 films entre 1896 et 1912 ; pendant presque vingt années, Méliès a régné sur le monde de la féerie et du trucage cinématographique. Conçue et produite par la Cinémathèque française, cette exposition rend hommage à ce génie des effets spéciaux et de l’illusionnisme dont la contribution au septième art demeure essentielle. Jusqu’au 25 août. Musée Ephémère du Cinéma, Palais des Festivals, boulevard de la Croisette, Cannes (04 97 06 45 15).
Les murs de cette adresse vouée au style et au design présentent une sélection d’œuvres de Michel Scarpa. Réinvitant sans cesse les règles de son propre jeu créatif, il entraîne le spectateur dans un labyrinthe d’images, de transparences et de références au monde cinématographique et médiatique. Une invitation à explorer un récit de la réalité moderne empreinte d’humour, d’érotisme et d’une douce ironie. Jusqu’au 2 juin. Deco & Beyond, 23 rue Millo, Monaco (377 97 97 49 56).
Dévoilant près de 200 œuvres, dont une trentaine de photos inédites, cette exposition met en évidence la relation d’Erwin Blumenfeld avec la presse de mode et de beauté américaine des années 1940 et 1950. Son génie photographique a influencé toute l’iconographie américaine. Jusqu’au 4 juin. Cité de la mode et du design, 34 quai d’Austerlitz, Paris 13 (01 76 77 25 30).
Considéré comme le salon automobile le plus exclusif du monde, Top Marques a également gagné ces dernières années la réputation d’accueillir toutes les facettes d’un luxueux style de vie. Cette 14e édition promet de belles surprises avec notamment six lancements mondiaux de supercars, la présentation de pièces horlogères et joaillières d’exception ainsi que la présence de nombreux exposants de tenders, ces annexes de yachts, de plus en plus performants et affichant des lignes hautement désirables. Du 20 au 23 avril. Grimaldi Forum, 10 avenue Princesse Grace, Monaco (www.topmarquesmonaco.com).
Architecte japonais, disciple du Corbusier dans les années 1930, Junzo Sakakura (1901 - 1969) a été le fer de lance du mouvement de l’architecture moderne au Japon. En 2016, l’inscription de dix-sept sites appartenant à l’œuvre du Corbusier au Patrimoine mondial de l’Unesco, a suscité une vague d’intérêt pour son œuvre. Réunissant plans, photographies, vidéos, maquettes et pièces de mobilier, cette exposition permet de découvrir les chefs-d’œuvre de cet architecte qui a su habilement mêler pensée moderniste et art de vivre nippon. Du 26 avril au 8 juillet. Maison de la culture du Japon à Paris, 101 bis quai Branly, Paris 15 (01 44 37 95 01).
Invitée en juillet 2015 à créer une première fois pour les Ballets de Monte-Carlo, la chorégraphe Natalia Horecna plonge à nouveau les spectateurs dans ses réflexions sur notre société qui peine tant à envisager son devenir. Marie Chouinard, peu habituée à créer en dehors de sa propre compagnie, a élaboré un ballet s’apparentant au travail d’un plasticien, allant jusqu’à réaliser elle-même les costumes, le maquillage et la scénographie pour son ballet qu’elle définit comme « une grande esquisse de 30 minutes ». Les deux créations sont présentées ensemble chaque soir. Du 27 au 30 avril. Grimaldi Forum, 10 avenue Princesse Grace, Monaco (www.balletsdemontecarlo.com).
Le Domaine viticole Sainte-Marie présente une série de photos mettant en lumière les derniers nomades d’Iran. Toujours au plus proche des individus et de leurs histoires, la photographe globe-trotteuse Catalina Martin Chico a immortalisé le quotidien des Bakhtiaris et des Kachkaïs. Jusqu’au 25 avril. Domaine Sainte-Marie, RD 98, route de Saint-Tropez, Bormes-les-Mimosas (04 94 49 57 15).
Le Forum de l’Immobilier du Golfe Saint-Tropez présente en 2017 sa nouvelle formule. Désormais nommé Forum Immo Déco Design du golfe de Saint-Tropez, cet événement prend encore plus d’ampleur en intégrant en plus de la thématique immobilière, les univers complémentaires de la décoration et du design. Les professionnels locaux incontournables seront présents. Du 28 au 30 avril. Espace Jean Despas, place des Lices, Saint-Tropez (06 03 37 24 01 - www.showroom-immobilier-de-saint-tropez.com).
Le nouveau musée de la Gendarmerie et du Cinéma de Saint-Tropez met à l’honneur l’icône tropézienne absolue : Brigitte Bardot. Un vibrant hommage lui est rendu à travers une grande série de photographies inédites, réalisées le plus souvent par des photographes locaux ou amateurs. La star s’y dévoile dans les lieux phare du Saint-Tropez des années 1960 (le Gorille, le Café des Arts, le Club 55, le Voom Voom, la boutique Choses...) seule ou en compagnie de personnalités qui elles aussi ont laissé leur empreinte dans les mémoires tropéziennes : Françoise Sagan, Roger Vadim, Eddie Barclay... Jusqu’au 15 janvier 2018. Musée de la Gendarmerie et du Cinéma, place Blanqui, Saint-Tropez (04 94 55 90 00).
Chez Balenciaga, le noir, plus qu’une couleur ou même une non couleur, est une matière vibrante, tour à tour opaque ou transparente, mate ou brillante, qui doit autant à la somptuosité des tissus qu’à l’apparente simplicité de ses coupes. Noire, l’irrigation de Balenciaga puisant les racines de son œuvre dans l’Espagne de son enfance. Noires, les centaines de créations présentées dans cette exposition : chic couture. Jusqu’au 16 juillet, Musée Bourdelle, 18 rue Antoine Bourdelle, Paris 15 (01 49 54 73 73).