Face à un bâtiment prêt à être détruit à Berlin en 2011, l’artiste Alain Kramer s’arrête et contemple cette bâtisse vouée à disparaître. Ses murs graffés de mille fresques semblent l’appeler. Appareil photo à la main, il décide d’immortaliser les détails harmonieux et équilibrés de ce désordre apparent. Curieux et convaincu que la beauté se cache dans les replis de l’ordinaire, cet artiste n’a jamais cessé depuis de traquer les murs. Ses peintures photographiques s’exposent en plein air, au sein de l’Orangerie du Sénat et du Jardin du Luxembourg, en accès libre. Du 29 juin au 10 juillet. Accès Porte Férou, 19 bis rue de Vaugirard, Paris 6.