Aston Martin DBS Comme au cinema
Du modèle de Casino Royale, le dernier opus de la saga James Bond, elle a presque tout gardé, exceptés les gadgets. Plein feu sur une star, sportive et de grand luxe.
Préparez-vous à prendre le volant d’une voiture vraiment pas comme les autres, d’un modèle unique, issu de la course et du cinéma. Un mariage atypique qui fait d’elle un phénomène. Les professionnels la comparent à une super DB9, plus racée encore, plus sculpturale aussi, avec un bloc revisité. Elle a gagné quelque cinquante-sept chevaux supplémentaires et en compte désormais cinq cent dix-sept. Par rapport à la DB9, elle a perdu soixante-cinq kilos (elle accuse donc mille six cent quatre-vingt-quinze kilos sur la balance) ; en cause, sa carrosserie en aluminium, plus légère. Cette deux places à la coque en fibre de carbone, composite et magnésium affiche un design de rêve, avec bouclier spécifique, bas de caisses virilisés et arrière profilé. Elle s’habille de sièges baquets en fibre de carbone et Kevlar (en option) et tout son habitacle, conçu à la manière d’un cockpit, n’est que luxe et high tech. Intérieur cuir pleine fleur « semi aniline » et alcantara, finition de la planche de bord en métal « iridium silver » ou bois laqué noir, poignées et entourages des portes en finition fibre de carbone, ordinateur de bord, système audio avec chargeur six CD frontal, et nec plus ultra (so british), un porte parapluie et un parapluie Aston Martin dans le coffre. Comble du raffinement, le démarrage se fait par encastrement dans la planche de bord d’une clé constituée d’un bloc en cristal cerclé d’aluminium. C’est une première pour la marque, la DBS est équipée de freins carbone céramique de 398 mm à l’avant et de 360 mm à l’arrière ; une technique qui permet de réduire les masses suspendues de douze kilos et demi, tout en offrant une endurance sans faille même avec un usage intensif. Le moteur, un V12 entièrement en alliage, s’accouple à une transmission manuelle à six rapports placée sur l’essieu arrière pour une meilleure répartition des masses, ce qui améliore la tenue de route de la voiture (85 % du poids est centré entre les deux essieux avant et arrière). Grâce à cette répartition intelligente du poids, la belle sportive peut atteindre une vitesse de pointe de trois cent un kilomètre heure. En matière de sécurité et de confort, tout, évidemment, a été pensé pour offrir au conducteur et à ses passagers un maximum de sûreté et de bien-être. Les sièges électriques et chauffants comptent dix positions, avec réglages des lombaires ; lesdits sièges, tout comme les rétroviseurs extérieurs sont à mémoire, les airbags sont frontaux et latéraux. La DBS est bien sûr pourvue du DSC (Contrôle Dynamique de Stabilité), du système antiblocage (ABS), de l’EBA (Assistance Electronique au Freinage d’Urgence), de l’EBD (Système de Contrôle de la Motricité) et du Système de Contrôle de Couple. Parmi les nombreuses options, et pour le fun, on note les plaques personnalisées, la pochette multi rangements (thermos…), le kit de premier soins et le kit fumeur. De quoi ravir l’agent de sa très gracieuse majesté qui sommeille en chacun de nous.
La DBS en chiffres :
Longueur : 4721 mm
Largeur : 2060 mm
De 0 à 100 km/h : 4,3 s
Prix : 241.400 €
Par Cécile Olivéro