BMW Série 6 Cabriolet, une valeur sûre
Beauté et efficacité… Entre les deux, le cœur des automobilistes balance. La nouvelle BMW Série 6 Cabriolet met fin à l’éternel dilemme. Aussi flamboyante que performante, elle remporte tous les suffrages. Plus besoin désormais de sacrifier le plaisir de la conduite sur l’autel de l’esthétique… ou l’inverse.
Comme chaque été, le style cheveu au vent fait des émules. La Série 6 voit le jour en 1976. L’enseigne en est, aujourd’hui, à sa troisième génération. Une étape qu’elle franchit d’abord en cab avant de se lancer dans la commercialisation du coupé. « Elégant, athlétique, sportif et sensuel », c’est encore la marque allemande qui parle le mieux de son dernier-né. Le modèle ne renie pas les classiques : un long capot moteur, un habitacle reculé, un empattement conséquent et une ligne scapulaire basse. Le travail de la silhouette s’inspire largement des vagues creusées par la proue d’un bateau. Tout traduit le mouvement, inéluctable : les larges naseaux inclinés vers l’avant, le dessin de la prise d’air et les passages de roue galbés. Les éléments de chrome rehaussent l’ensemble, tandis que les phares ronds doubles au xénon de série rappellent le lien de parenté. Sur l’arrière, le concepteur muscle le jeu par une forme en V, accentuant l’effet largeur. Quelques commentateurs, enthousiastes, vont jusqu’à évoquer la ressemblance à un fuselage d’avion.
A l’intérieur, quatre passagers peuvent prendre place - 2 + 2 serait plus exact. Le luxe tient la dragée haute à la fonctionnalité, lorsque l’habitabilité se trouve améliorée, même si certains, assis à l’arrière, ne la trouvent pas encore à leur goût au niveau des genoux. Le conducteur bénéficie d’un véritable cockpit et d’un tableau de bord légèrement orienté vers lui. Moderne à souhait, l’écran de contrôle plat profite d’une position dégagée. Avis aux amateurs, le coffre est susceptible d’accueillir deux sacs de golf et une valise business. Difficile, enfin, de décrire un cabriolet, sans s’arrêter sur sa capote. Ici, l’enveloppe, finalement en textile, obéit à une commande électrique, arbore des extrémités en forme de foil et une lunette arrière en verre escamotable. Elle se pare d’arceaux encore plus rigides et permet une isolation thermique et phonique de qualité. 19 secondes sont nécessaires à l’ouverture, 24 pour la fermeture. La sellerie, pensée pour ne pas chauffer de trop au soleil, existe en plusieurs finitions de cuir, la carrosserie, en neuf teintes et la capote, en trois couleurs, dont le très récent anthracite à éclat argenté.
Côté motorisation, la belle peut compter, pour son lancement, sur un V8 et un six cylindres en ligne, deux « essences » dotés de la technologie BMW TwinPower Turbo et d’une injection directe. Le plus puissant atteint 407 ch, abat le 0-100 km/h en 5 secondes et offre une vitesse maximale de 250 km/h. L’autre constitue peut-être un choix plus raisonnable quant au budget carburant, plus silencieux également, moins puissant mais tout aussi nerveux. La nouvelle BMW Série 6 Cabriolet est la seule voiture de son segment à jouir d’une assistance électromécanique. Le véhicule doit son agilité à ses quatre roues directrices, une autre nouveauté dans la catégorie. Seule ombre au tableau : l’exclusivité se paie. La grille tarifaire débute à 87.900 €.
Par Laetitia Rossi
