Ferrari Roma, la belle Italienne
Le coupé deux places surprend à bien des égards, à commencer par sa ligne aérodynamique particulièrement épurée pour un modèle de Maranello, un dessin aussi élégant que minimaliste. Sans détail superflu… Une réussite esthétique, différente des traditionnelles et intimidantes Ferrari.
Les optiques sont délicates et étirées, subtils écrins d’une calandre fondue dans la carrosserie. 4,65 mètres de long, la belle voit son cockpit séparé par une superbe console centrale. L’instrumentation numérique et les généreux écrans tactiles confèrent une réelle modernité à celle qui promet de jouer toute la partition de la dolce vita.
A son bord, un V8 3,9 litres turbocompressé, élu meilleur moteur 2016, 2017, 2018 et 2019, capable de déployer 620 chevaux. La voiture de grand tourisme, 1,47 tonne à sec sur la balance, avale le 0-100 km/h en 3,4 secondes, et le 0-200 km/h en 9,3 secondes, quand sa vitesse de pointe atteint 320 km/h. 70 % des composants de la carrosserie et du châssis ont entièrement été revisités pour obtenir ce poids optimisé. Le résultat est là avec le meilleur rapport poids/puissance du segment, soit 2,37 kg/ch. La boîte automatique, dérivée de la SF90 Stradale, affiche huit rapports. Ici, plaisir rime avec performance et tenue de route. Le range-bagage derrière les sièges et le coffre de 272 litres invitent aux escapades au long cours.
Même si la date de lancement n’est pas arrêtée, on évoque un prix d’appel légèrement au-delà de 200.000 € et des premières livraisons peu avant l’été 2020. Si la Ferrari Roma s’inscrit clairement dans la même catégorie que la McLaren GT ou la Lamborghini Huracan, « elle pourrait, sublime alternative quotidienne, faire de l’ombre aux SUV ou aux berlines », espère la direction marketing de la marque au cheval cabré.