LaFerrari… by Ferrari
Seuls 499 « happy few », disposés à s’alléger de la modique somme de 1,2 M €, conduiront la première hybride de 963 chevaux sous le capot. De l’ambitieux projet de la célèbre écurie à la réalité, il n’y a qu’un pas que la maison italienne franchit avec délectation…
C’est qu’il a fallu en déployer de l’ingénierie pour doter la série limitée, qu’il s’agisse de celle empruntée au domaine des GT ou à la Formule 1. Jamais une voiture de production estampillée du fameux cheval cabré n’a égalé ces performances. 800 chevaux dans le moteur à combustion V12, 163 dans l’électrique. Equipée du système Hy-Kers, la belle « atteint des sommets d’efficacité », promet le concepteur. Une répartition idéale du poids et un centre de gravité abaissé de 35 mm… Lancé à plein régime le véhicule dépasse les 350 km/h, tandis qu’il accomplit le 0-100 km/h en 3 secondes seulement.
Le centre de style de Ferrari, sous la houlette de Flavio Manzoni, collabore avec les départements techniques afin de trouver le juste point d’équilibre entre esthétique de pointe et fonctionnalité aérodynamique. L’avant acéré tombe, quand le capot, hyper bas, met en valeur des passages de roue musclés, évoquant les exubérants prototypes des années 1960, la 330 P4 et la 312 P. L’aile abaissée semble suspendue à un pilier central dissimulé sous l’avant, un clin d’œil assumé à la Formule 1. A l’arrière, tout n’est que puissance et sportivité.
A découvrir le cockpit, là encore largement inspiré de la F1, rien d’étonnant à ce que Fernando Alonso et Felipe Massa aient participé à sa conception. Siège fixe, volant et pédalier réglables, comme dans les voitures de course. Pour la première fois au sein d’un véhicule Ferrari, le tableau de bord affiche un écran numérique 12,3’’. Certains observateurs évoqueraient, sans que nul ne confirme, un temps remarquable sur le tracé du Nürburgring Nordschleife réalisé par LaFerrari XX, la version extrême pour circuit en préparation pour le début de l’année prochaine. Meilleur que celui de la Porsche 918 Spyder ou la McLaren P1. La concurrence n’a qu’à bien se tenir.
