Lamborghini Aventador Roadster
Identifiable à son mini-aileron, la belle dissimule 700 ch sous le capot et frise les 350 km/h en pointe. Loin de sacrifier l’esthétique sur l’autel de la performance, la marque signe un véhicule hors norme.
Filippo Perini conçoit la ligne, plus aplatie, semble-t-il, que dans la version coupé. Pure impression ; en témoignent les mensurations des deux Lamborghini en tout point semblables. L’absence de toit, comme la position quasi horizontale du pare-brise, confère au conducteur et à au passager de l’Aventador Roadster, présenté à Miami, une sensation de liberté. Cheveux au vent, simplement protégés des secousses par les vitres latérales et celle installée derrière les appuie-têtes. Envie d’un instant plus calme, et le toit carbone, scindé en deux éléments, coiffe la belle.
La porte en élytre constitue le dernier rempart avant de pénétrer dans l’habitable ultra design. « Ergonomique à souhait », remarque quiconque l’essaie. Les fans du tout numérique se réjouissent en découvrant l’instrumentation. Mais, le vrai plaisir revient au V12 6,5 l, qui vrombit fièrement une fois le bouton Start enclenché. Au programme des réjouissances : une boîte robotisée ISR à sept vitesses. Le roadster, qui accuse plus de 1600 kg à la pesée, est aussi véloce que précis dans ses positions. Plus rapide même qu’un avion au décollage. Deux vitres hexagonales laissent apparaître le moteur, pour le bonheur des puristes et une raison plus technique, à savoir le refroidissement du moteur et des radiateurs. Trois secondes seulement pour accomplir le 0-100 km/h. Reste à évoquer son coût : 358.000 €. Absolument pas prohibitif si on en croit le carnet de commande de la maison italienne. Dès la commercialisation, on parle déjà de rupture de stock. L’exclusivité a un prix et la séduction passe aussi par l’attente. Cette mutation de l’Aventador en roadster est une réelle réussite.
Par Laetitia Rossi