Le nouveau Boxster, agile et racé
Conçue dans la pure tradition Porsche, la nouvelle génération de Boxster, tout en finesse et en sobriété, fait montre d’une multitude d’innovations. A commencer par une caisse en alliage léger et un châssis revu pour l’occasion. Que de chemin parcouru depuis 1996…
Le premier Boxster ne fait pas l’entière unanimité auprès des férus de Porsche. Il faudra attendre 2005 et sa réactualisation pour les voir se réconcilier avec le modèle. D’ailleurs, le nombre de véhicules produits depuis le lancement est éloquent. Et l’adjectif mythique s’avère, désormais, parfaitement justifié. L’empattement du dernier-né de la gamme Boxster, 3e du nom dévoilé au Salon de Genève, est allongé, tandis que les voies et les jantes se trouvent élargies. Réduit à la baisse, son poids tombe à 1310 kg. Ces mutations, ajoutées à une direction électromécanique flambant neuve, contribuent à l’amélioration de la dynamique de conduite. Il parcourt le 0-100 km/h en 5 secondes seulement, tandis que la consommation, aujourd’hui de l’ordre de 8 litres aux 100 km, chute de 15 %.
Ces nouvelles orientations techniques rencontrent un écho jusque dans son physique : « élancé et expressif », décrit la prestigieuse enseigne. Porte-à-faux réduits et pare-brise en saillant figurent au programme de la belle, qui se coiffe et se décoiffe en 9 secondes, même lancée à 60 km/h. Optiques, flancs, boucliers et passages de roues sont repensés. Pour autant, le conducteur et le passager n’ont pas à renoncer au confort de l’habitacle, plus spacieux. La console centrale inclinée, un parti pris récent qu’elle doit à la Carrera GT, favorise l’ergonomie. Les puristes apprécient, enfin, la qualité des cuirs surpiqués.
L’amateur a le choix entre deux modèles baptisés Boxster et Boxster S, dotés d’une boîte de vitesses manuelle à six rapports et de moteurs flat six à injection directe d’essence. Un système permet de récupérer l’énergie pour l’alimentation électrique du réseau de bord. Le premier, 2,7 litres, développe 265 ch, le second, 3,4 litres, 315 ch. L’allure, moderne à souhait, n’enlève rien à la performance du véhicule, plus économe que ses prédécesseurs. « Ambitieux et réussi », commentent les spécialistes de la maison de Stuttgart. Le roadster, aux courbes sensuelles, ne manque décidément pas d’arguments. Il sera en vente à partir du 19 avril 2012.
Par Laetitia Rossi