Le Porsche Macan, sportif dans les gènes
Le premier SUV Compact de Porsche réunit des qualités de conduite, des performances en termes de freinage et d’accélération, une force motrice indéniable, une agilité non feinte et une direction ultra précise. Sans oublier le confort...
Après Tokyo et Los Angeles, le petit frère du Porsche Cayenne fait une entrée remarquée au Salon de Genève. Douze ans après la déferlante du roi Cayenne, un véhicule auquel nul ne croyait, le Macan a un point commun avec l’Audi Q5 : la plateforme. De son cousin, il possède sensiblement les mêmes proportions, à 7 cm près en longueur et moins de 3 cm en largeur. On ne lui demande pas d’être original, mais simplement de porter en quintessence l’héritage Porsche. Quant à son public potentiel, nul doute qu’il existe bel et bien. En témoigne l’inébranlable succès des SUV au cours de la dernière décennie. Surfer sur la tendance, la firme allemande s’y apprête dès ce printemps, même si quelques uns s’interrogent : « Le Macan ne risque-t-il pas de faire de l’ombre au dieu Cayenne ? »
Tout dans le design traduit la sportivité du modèle sorti de l’usine de Leipzig : un profil large et bas, un capot moteur enveloppant, une ligne de toit plongeante. La version S, équipée d’un moteur V6 biturbo d’une puissance de 340 ch, accomplit le 0-100 km/h en 5,4 secondes et atteint 254 km/h en pointe, lorsque la consommation s’établit entre 8,7 et 9 l/100 km. Le Diesel est plus économique et respectueux de l’environnement avec des chiffres de l’ordre de 6,1-6,3 l/100 km et 159-164 g/km côté émission. Quant au Macan Turbo, modèle phare de la série, il possède la plus importante puissance du segment des SUV compacts. Doté de 400 ch, il se propulse à 100 km/h en 4,6 secondes seulement.
Le Macan, tigre en indonésien, compte sur le système de transmission intégrale Porsche Traction Management (PTM). Une aisance matérialisée par les larges jantes, jusqu’à 21 pouces, et les pneumatiques mixtes, 265 mm à l’avant et 295 mm à l’arrière. Conducteur et passagers se lovent dans des sièges en position basse, typiques des voitures de sport. Sa ligne dynamique forme des arrondis, rythmée aux points stratégiques par des arrêtes. Des airs de la 911, voire de la 918 Spyder ? Notamment au niveau des phares arrière en trois dimensions et des « sideblades » sur la partie inférieure des portes avant et arrière. « Identifiable dès le premier regard », souhaitaient les concepteurs, à qui l’on doit le capot moteur s’étendant par dessus les passages de roue et enveloppant les optiques ou encore les arrêtes étirées sur l’avant. La carrosserie entièrement en aluminium réduit le poids et améliore la réactivité du bolide.
L’intérieur est familier pour les puristes de la marques, qui remarqueront néanmoins quelques nouveautés, dont un volant sport multifonctions. La console centrale accueille un sélecteur en hauteur, comme dans les voitures de course. Fonctions et commandes y sont installées pour permettre une conduite intuitive. D’une simple pression sur une touche, le tout-terrain est activé. Le luxe règne sans partage, servi par un système audio Burmester® High-End Surround Sound-System.
Commercialisé à partir du 5 avril 2014, le Macan S et Macan S Diesel valent 59.873 € et le Turbo, 81.908 €.