Mazda MX-5, le roadster ludique
Le cabriolet biplace le plus vendu au monde. Les raisons du succès…
Voici le cabriolet biplace le plus vendu au monde ; on en compte plus de sept-cent mille sur toutes les routes de la terre. Les raisons du succès…
Le MX-5 s’appuie sur le concept « Jinta Ittai », qui signifie « le cavalier qui fait corps avec sa monture ». Un peu comme un centaure ! Les ingénieurs de la marque se sont attachés à redonner tout son sens au principe de la voiture de sport légère, équipée d’un petit moteur nerveux, privilégiant la notion de plaisir de conduire. Au centre de leurs préoccupations figurait l’unité. Pour l’atteindre, six éléments ont été pris en compte : le style (aussi bien intérieur qu’extérieur), le toucher, l’écoute, les virages (ou comportement dynamique), la conduite et enfin le freinage. Parce qu’il est contraire au « Jinta Ittai », tout kilo superflu a été traqué d’abord, chassé ensuite. Pour rendre ce roadster aussi léger que possible, Mazda a opté pour des matériaux au faible poids et pour une structure monocoque répondant à l’objectif. Résultat : le véhicule ne s’est alourdi que d’une dizaine de kilos par rapport à son prédécesseur, mais il a progressé en puissance, en confort, en fonctionnalité et en sécurité. Pour preuve, la rigidité de la carrosserie est de 22 % meilleure en flexion et de 47 % en torsion. Et en reculant le moteur de cent trente-cinq millimètres, on assiste à un parfait équilibre des masses et à une réduction de l’inertie polaire.
Quelle allure !
Style sobre, allure athlétique, le MX-5 est bien le descendant du premier du nom. Ses rondeurs ont pourtant été abandonnées au profit d’une face avant et d’une poupe fuselées et de flancs qui se rétrécissent entre les roues. Ce roadster est plus musclé, c’est indéniable. Sa capote, qui se plie en Z, se verrouille grâce à un levier central. Pour une ligne plus moderne et plus agressive, pensez au hard-top. Dans l’habitacle, tout s’articule autour du T formé par la planche de bord et le tunnel central. Cinq cadrans cerclés de métal et recouverts d’un verre polarisé (anti-reflets) compose l’instrumentation. Les versions haut de gamme donnent le choix entre deux selleries cuir ; la première mise sur l’ocre et le noir, la seconde, d’un beau classicisme, joue le noir total. Question sécurité (essentielle), le MX-5 s’appuie sur une base plus rigide qu’avant et est équipé d’airbags latéraux (logés dans le dossier des sièges). Un nouveau système de protection léger, compact et efficace ; en cas de collision, la pression déploie l’airbag thorax et le coussin de protection de la tête. En terme de confort, le conducteur bénéficie d’un volant réglable, comme le siège, qui optimise ainsi la position de conduite. Enfin, des buses d’aération ont été aménagées dans la partie basse de la cabine et un coupe-vent, placé derrière les sièges, procure un appréciable confort climatique (histoire de prolonger longtemps encore la possibilité de conduire cheveux au vent). Commercialisation prévue au cours du deuxième semestre 2005. Prix estimé : à partir de 20.000 €.
Par Cécile Olivéro – Photos : presse
