McLaren 675 LT, une sortie remarquée
Le modèle fait ses débuts au 85e Salon International de l’automobile de Genève en mars dernier avec de réels arguments : poids léger, aérodynamique optimisée, puissance accrue.
Sur la planète McLaren, la belle, produite à 500 exemplaires, s’offre une place de choix, entre la 650 S et la P1. Bien sûr, la P1 GTR, présentée à plus de 2 M €, sa voisine sur le salon, lui vole un peu la vedette, mais ses indéniables qualités lui permettent quand même d’émerger face au bolide au coût exorbitant. La 675 doit ses initiales LT à « long tail », en référence à la très endurante F1 GT des années 1990 et à son arrière axé sur l’appui aérodynamique. L’aérofrein - comprendre la surface de son aileron arrière - est 50 % plus large que sur la 650S, avec laquelle elle a néanmoins en commun la boîte double embrayage à sept rapports. Un V8 de 3,8 litres biturbo vrombit en son cœur développant 675 ch, 25 de plus qu’à bord de la 650 S. La plupart des pièces ont été repensées pour diminuer le poids total et par conséquent l’inertie. 100 kg de moins, soit 1230 kg, qu’elle doit en partie à l’emploi massif de carbone. 2,9 secondes lui suffisent à avaler le sacrosaint 0-100 km/h, 7,9 s pour le 0-200 km/h, quand elle s’offre une pointe à 330 km/h. Moins lourde et plus véloce… La Porsche 911 GT3 et les Ferrari 458 Speciale et 488 GTB n’ont qu’à bien se tenir.
Les intéressés doivent débourser 309.750 €, série limitée oblige, et patienter jusqu’à l’été pour la voir sur route. Ils devront aussi se hâter : on murmure que beaucoup des 500 exemplaires prévus dans cette version 675 LT, incontestablement la plus radicale des Super Series, auraient déjà été vendus.