Mercedes GLC Coupé présentation à Shanghai
Le concept réunit les éléments stylistiques chers au coupé et la plastique sensuelle et pure des prochaines générations de SUV. Les détails sont racés et portent en eux la recette du succès.
Le postulat annoncé « Born to race on every ground » (« née pour rivaliser sur tous les terrains ») sied à la perfection au GLC Coupé. Un capot agrémenté de bossage, une caisse musclée, une grille de calandre à double lamelle, un échappement à quatre flux, des pneus 21 pouces grand format… Décidément, tout n’est ici que virilité et robustesse. Les projecteurs LED hautes performances confèrent au frère cadet du GLE coupé une réelle expression : les feux de jour et les clignotants trônent dans des inserts à lamelles, volontiers baptisés sourcils par les designers, lorsqu’au-dessous scintillent trois lentilles pivotantes. La partie supérieure de l’habitable culmine en ligne tendue à 1,60 mètre à peine, une qualité relevant davantage du coupé que du SUV à l’instar des vitres latérales sans cadre, des rampes de toit intégrées et des poignées de porte escamotées. Vu de dos, il affiche très exactement deux mètres de large, de solides épaules et des passages de roue modelés abritant des jantes grands modèles en deux parties ajourées.
Le moteur bi-turbo V6 à injection directe, inspiré des modèles AMG, développe 367 chevaux et 520 Nm de couple. Une vigueur que le GLC Coupé doit également à une boîte de vitesse automatique à neuf rapports 9G-Tronic et à une transmission intégrale permanente 4Matic.
L’estocade au très séduisant X4 ne fait aucun doute. Depuis la présentation du concept au salon de Shanghai, dans une livrée jaune pétant, la presse oppose déjà au BMW le modèle que l’on devra vraisemblablement attendre au moins jusqu’à l’été 2016 quand d’autres évoquent une sortie en 2017. Commercialement, l’enjeu est de taille si on considère que le marché du SUV est toujours en phase ascendante, avec des débouchés assurés notamment en Chine.
