Porsche 918 Spyder, ultra performante
918 voitures construites en 21 mois, seulement 21 vendues en France quand le tiers de la production a pris la direction des Etat-Unis. En dépit d’un prix compétitif, bien inférieur à la grille tarifaire des McLaren P1 et LaFerrari, elle tient la comparaison esthétique et technique.
Le bolide combine un très performant moteur thermique V8 de 4,6 litres et deux moteurs électriques, situés à l’avant de l’essieu arrière et à l’arrière de l’essieu avant, susceptibles d’offrir une puissance combinée de 887 chevaux. La batterie lithium-ion de traction à refroidissement liquide a été spécialement développée pour la 918 Spyder. Moins de deux heures suffisent à recharger la voiture via une prise électrique industrielle. Grâce à la commande intelligente du générateur et du système de freinage classique, la belle, dotée de quatre roues motrices, peut convertir bien plus d’énergie cinétique en énergie électrique que les autres hybrides. Ces indéniables talents en matière de récupération d’énergie augmentent son efficacité et autonomie.
Les attributs de la biplace n’ont rien à envier à la concurrence : une caisse monocoque entièrement en carbone, un aérodynamisme variable et des roues arrière directrices adaptatives, deux qualités qui ont déjà conquis les 911 Turbo, GT3 et GT3 RS.
Sa consommation de 3 l/100 km, souvent inférieure à celle des citadines en cycle européen, lui vaut des rejets de CO2 de 72 g/km. Econome, mais ultra performante également. 887 chevaux : un chiffre néanmoins en-deçà des 916 chevaux de la P1 et des 963 chevaux de LaFerrari, qui n’en fait pas la moins rapides des trois… Loin s’en faut. La 918 Spyder avale les 21 km et 173 virages de la boucle de Nürburring en 6’57, le troisième temps jamais obtenu par une voiture de série.
Tout dans la ligne à la rondeur sensuelle symbolise la puissance. A l’intérieur, le ton est donné : sportive soit, mais élégante aussi, avec un habitacle à la sobriété souveraine. La console centrale suspendue arbore un écran de commande tactile. Le volant comporte une molette rotative, qui pilote les cinq modes de conduite. Le bouton rouge, au centre, sollicite la puissance maximale des trois moteurs de la 918, qui démarre toujours en tout électrique.
S’il faut 775.404 € pour acquérir un exemplaire de l’Allemande, l’addition approche dangereusement de 850.000 € pour le pack Weissach, soit des jantes en magnesium, un poids en baisse de 35 kg sur la balance et un kit aérodynamique. La dernière des 918 prévus par le constructeur allemand est sortie de la chaîne de production en juin dernier.