Porsche Panamera Turbo
Elle incarne le principe de la marque par excellence et devient le premier coupé quatre portes de Porsche. Le point sur l’ADN de cette championne.
A première vue, tout repose sur ses proportions et sa silhouette. Normal, une Porsche se doit d’avoir de la « carrure ». La Panamera Turbo ne fait pas exception à la règle et affiche sans ostentation son dynamisme et son élégance. Avec ses cinq mètres de long, son allure basse et allongée, elle s’offre une ligne intemporelle et un habitacle spacieux. Gros plan sur ses jantes, aux dimensions généreuses (de 18 à 20 pouces) et qui laissent entrevoir les freins. Arrêt sur image devant son aileron télescopique intégré dans le hayon, qui se déploie à partir de 90 km/h, se départage et exhibe des extensions à droite et à gauche. A l’intérieur, quatre sièges individuels, au confort et au maintien latéral irréprochables, en cuir lisse. En option, leur ventilation, en association avec les sièges chauffants. Pourquoi quatre places individuelles ? Pour un maintien optimum et parce que la place centrale d’une banquette arrière (souvent inconfortable) a été remplacée par une console. Grâce aux équipements et packs optionnels, il est possible d’aménager à loisir la partie arrière. Côté coffre, même tendance à l’espace. Il accueille sans difficulté les bagages de quatre personnes, comme par exemple quatre valises de la gamme Porsche Design Driver’s Selection. Equipée d’un V8 biturbo de 4.8 l et de 500 ch, la Panamera Turbo donne dans le spectaculaire. En 4,2 s elle passe de l’arrêt à 100 km/h et peut monter jusqu’à 303 km/h. Pas de lézard en matière de sécurité. Et une liste impressionnante d’équipements. Le PSM tout d’abord (Porsche Stability Management), un système de régulation automatique de la stabilité dynamique du véhicule. Associé à l’ABD (différentiel automatique de freinage), à l’ASR (antipatinage) et au MSR (régulation du couple moteur), le PSM améliore la motricité en accélération sur les revêtements irréguliers. Avis aux conducteurs en mal de sensations fortes : la fonction PSM peut être désactivée. Le capot avant ensuite. Il est actif et améliore la protection des piétons. Comment ? Les capteurs détectent le choc, le système déclenche le soulèvement du capot au niveau du pare-brise, réduisant le risque de blessure. Si elle est chaussée de jantes « RS Spyder Design » de 20 pouces, la Panamera Turbo peut bénéficier, en option, du PCCB (Porsche Ceramic Composite Brake), un système de freinage offrant une meilleure adhérence au sol et un confort de conduire supérieur, davantage de maniabilité et d’agilité. Toujours soucieuse de protéger au mieux ses utilisateurs, la marque a pourvu la voiture d’airbags à la technologie évoluée : les coussins grand volume du conducteur et du passager se gonflent en deux temps, suivant la gravité de la collision. Si le choc est moindre, les occupants sont retenus par une activation de niveau 1 de leurs coussins, diminuant ainsi leur risque de blessure. Outre les airbags genoux à l’avant, la Panamera Turbo possède, d’origine, le POSIP (Porsche Side Impact Protection System) : deux airbags latéraux à double chambre pour la zone du bassin, des airbags de tête répartis sur l’ensemble du cadre de pavillon et une protection anti-encastrement latérale intégrée dans les portières. Enfin, parmi les dotations d’origine, figure le PTM (Porsche Traction Management), un système qui surveille non stop les conditions de conduite afin de réagir immédiatement aux différentes situations et qui assure, avec le PSM, une répartition idéale pour une puissance maximale en toutes circonstances.
La Porsche Panamera Turbo en chiffres :
Consommation urbaine : 18 l/100 km
Consommation extra-urbaine : 8,9 l/100 km
Consommation mixte : 12,2 l/100 km
Emission de CO2 : 286 g/km
Prix : 136.917 €
Livraison : début 2010
Par Cécile Olivéro
