Tourbillon, la plus puissante des Bugatti
La bien nommée fait une entrée remarquée. Un V16 atmosphérique tient la dragée hauteaux trois moteurs électriques. Quand la forme suit la performance, c’est tout un modèle quibénéficie des 115 ans de la marque. L’art de la nouveauté, mais toujours doté d’un ADN 100 % Bugatti.
Soulignée par le mode bicolore, la silhouette de la Tourbillon est résolument vive, anguleuse, fuselée et galbée. Toute en puissance : on évoque 1800 chevaux sous le capot. L’arrête centrale démarre dès la calandre élargie formant un arc-boutant au-dessus du compartiment moteur.
Créé d’un seul tenant, le feu arrière voit l’air chaud évacuer par le dessous. La technologie LED revisite le style Bugatti avec ses « huit yeux », orientés vers le bas pour l’occasion afin de renforcer sa ligne surbaissée. Le châssis mise à la fois sur un design unique et une solidité à toute épreuve. En composite de carbone, la monocoque emprunte à l’industrie aérospatiale ses secrets de fabrication. Le modèle doit à l’impression 3D des pièces de suspension allégement, résistance, endurance et agilité. A bien y regarder, la Formule 1 n’est pas loin.
Le conducteur a le choix entre le 100 % thermique, le tout électrique et l’hybride. L’hypersportive aérodynamique peut atteindre 445 km/h en pointe sans avoir à relever son aileron arrière. Elle avale le 0-100 km/h en seulement 2 secondes et le 0-200 km/ en moins de 5 secondes. Les portières dièdres se lèvent électriquement sur commande, préservant l’aérodynamisme du coupé. Des horlogers suisses signent les instruments de bord. Le conducteur peut aussi choisir de faire apparaître l’écran numérique. « Rien n’est trop beau », les paroles d’Ettore Bugatti semblent avoir été prononcées pour cette étrange Tourbillon. Vertigineux aussi est le prix : « 3,8 M € », murmure-t-on.