Le Mas des Sources
Le Mas des Sources
scroolDot

Le Mas des Sources

Gérard Faivre signe ce mas à la vente.


Dix ans déjà que Les Alpilles affichent leur succès dans la presse, une décennie que la possession d’une demeure dans la région relève d’un luxe reconnu sur le plan international. Gérard Faivre signe ce mas à la vente.

On ne présente plus Gérard Faivre. Le designer est responsable de quelques belles réalisations dans Les Alpilles. Si chaque maison constitue une aventure nouvelle, on remarque toutefois la patte de l’artiste. Sur le versant sud de la célèbre montagnette, Maussane abrite des oliveraies à perte de vue et regarde les vignobles des Baux-de-Provence. A l’extrémité d’un hameau de quatre propriétés sur la Route de Destet, les deux bâtisses qui composent le Mas des Sources se dressent face à la nature souveraine. Les gens du coin connaissent l’endroit ; le berger nonagénaire du village y a vu le jour. Le premier mazet date du XVIIe siècle, le second, du XVIIIe. Lorsque Gérard Faivre acquiert l’ensemble, la construction s’avère saine, possède le charme des ans et présente un sens des proportions dont seuls les anciens détiennent le secret. Pas question de toucher aux façades, sublimes, ou de revoir les ouvertures, typiques. Le professionnel apprécie la base de l’espace piscine, mais regrette le bloc de béton qui obstrue la perspective. Il contourne la difficulté en le scindant en deux parties de 20 m2 chacune. Elles accueillent désormais deux chambres, ce qui porte à six le total.

bienDexception
Les pièces à vivre se succèdent sans que l’œil n’ait jamais à se heurter à de franches séparations. Le salon contemporain, mis en scène autour d’une cheminée du XVIIIe siècle, donne sur la salle à manger Baltus Collection. Les courbes tempèrent les angles et le mariage de l’authenticité et de la modernité, si cher à Gérard Faivre, promet chaleur et confort. Depuis la cuisine, on accède aux deux chambres situées à l’étage.
Les pièces à vivre se succèdent sans que l’œil n’ait jamais à se heurter à de franches séparations. Le salon contemporain, mis en scène autour d’une cheminée du XVIIIe siècle, donne sur la salle à manger Baltus Collection. Les courbes tempèrent les angles et le mariage de l’authenticité et de la modernité, si cher à Gérard Faivre, promet chaleur et confort. Depuis la cuisine, on accède aux deux chambres situées à l’étage.
bienDexception
Grâce au choix d’un système de literie bas réalisé par Orizzonti, le concepteur récupère de la hauteur sous plafond. La table et les tabourets en porcelaine Asiatides se reflètent dans le miroir. Beauté des matériaux et inspiration multiculturelle caractérisent les chambres. Carnet : Surface totale : 250 m2 (six chambres dont deux indépendantes) sur un jardin de 1800 m2, à Maussane-les-Alpilles. Garage six voitures. Cette propriété est présentée à la vente meublée, à 2.650.000 €. Contact : Gérard Faivre (04 90 95 98 50).
Grâce au choix d’un système de literie bas réalisé par Orizzonti, le concepteur récupère de la hauteur sous plafond. La table et les tabourets en porcelaine Asiatides se reflètent dans le miroir. Beauté des matériaux et inspiration multiculturelle caractérisent les chambres. Carnet : Surface totale : 250 m2 (six chambres dont deux indépendantes) sur un jardin de 1800 m2, à Maussane-les-Alpilles. Garage six voitures. Cette propriété est présentée à la vente meublée, à 2.650.000 €. Contact : Gérard Faivre (04 90 95 98 50).
bienDexception
Le soin réservé à l’aménagement intérieur se retrouve à l’extérieur. Le jardin connaît de profondes modifications. Le parc, jadis très fourni mais assez enfermé, s’ouvre désormais sur la nature. Des eaux cristallines de la piscine, le regard plonge directement sur la Petite Camargue. Les vases de buis Woestijnroos tracent l’allée centrale. Les tables et chaises Sempré, installées sous le figuier, invitent aux repas en plein air.
Le soin réservé à l’aménagement intérieur se retrouve à l’extérieur. Le jardin connaît de profondes modifications. Le parc, jadis très fourni mais assez enfermé, s’ouvre désormais sur la nature. Des eaux cristallines de la piscine, le regard plonge directement sur la Petite Camargue. Les vases de buis Woestijnroos tracent l’allée centrale. Les tables et chaises Sempré, installées sous le figuier, invitent aux repas en plein air.

A l’origine, l’entrée se fait par la cuisine. Le concepteur transforme l’accès en terrasse et l’agrémente de mobilier Sempré. Pour pénétrer à l’intérieur, il convient d’emprunter l’allée de buis. La porte du hall franchie, le ton est donné : la modernité de la facture tranche radicalement avec l’authenticité de la bâtisse. L’endroit ressemble étrangement à une bibliothèque avec son plafond en parquet et ses fauteuils Baltus Collection. Le vestiaire, dissimulé par des panneaux coulissants de verre sablé, lui redonne sa véritable vocation. On se trouve en réalité dans le passage reliant les deux mas. D’un côté, la cuisine, dont les meubles en bois ont été réalisés sur mesure, marie le sol en pierre noire de Nîmes et les poutres apparentes. Ici, l’esprit bergerie domine et on se réjouit de voir un âtre. Le coin repas est aménagé d’une table et de chaises Haans. Un escalier mène aux deux chambres situées à l’étage. Le parti pris du mobilier japonisant s’inscrit dans une volonté de récupérer de la hauteur sous plafond. Ne surtout pas saturer l’espace, privilégier la légèreté des lignes. Orizzonti signe la literie, Gianni Vigone, les tapis coco, et Asiatides, les lithographies du Pays du Soleil Levant, tout comme la table et les tabourets en porcelaine. Autre élément qui rappelle la contemporanéité : le sol en béton ciré teinté, le même que l’on voit dans toutes les chambres. Ces deux-là partagent une immense salle de bains en bois Agape. Retour dans le hall de réception. Sur la droite, les pièces à vivre se succèdent sans rupture : le bureau, la salle à manger et le salon. Là encore, on doit le mobilier à Baltus Collection. Les courbes sensuelles de la table réservée aux repas et de la banquette en cuir blanc adoucissent les lignes géométriques des canapés et de la table basse, installés devant la cheminée vieille de trois siècles. Dans la continuité, on découvre deux autres chambres, séparées de leur salle de bains par une cloison à mi-hauteur. Celle du bas s’ouvre sur une tonnelle de glycines. Celle du haut plonge sur le jardin et la piscine. Gérard Faivre reprend le même agencement dans les deux chambres extérieures, également orientées sur le plan d’eau, plus épurées encore avec leur mur coloré en tadlak à effet peau de pêche. Chaque univers renvoie à la quête initiale : l’optimisation de l’espace. La modernité tient aussi à la conception de l’éclairage Egoluce : des spots dans la cuisine, des points lumineux dans les placards de verre teinté, des suspensions dans la salle à manger…

Le jardin correspond à l’idée que l’on se fait d’un coin de paradis en Provence : des oliviers, des cyprès, des massifs de lavande et de lauriers roses. Le décorateur se rappelle un endroit très vert, mais enfermé par des arbres centenaires de vingt mètres de haut. Une fois encore, la restructuration permet d’ouvrir le lieu et de retrouver le soleil. Une allée de buis dans des pots Woestijnroos conduit à l’entrée principale. Depuis la terrasse devant la cuisine, on observe, bien callé sous le figuier et entre les chambres indépendantes, un paysage vierge de toute construction. Mais avant, la piscine et son mobilier en bois Asiatides peint façon Paul Smith. Les arrondis marqués des assises contrastent avec le style plus traditionnel des chaises longues en fer forgé Spiridon. On retrouve le mélange ancien/contemporain : des pots à feu, issus d’un château avignonnais du XVIIIe siècle, ponctuent les quatre coins de la piscine. Dans l’esprit régional, deux dépendances en pierres reçoivent la buanderie et le local technique. Les Alpilles derrière, la Petite Camargue devant… Le Mas des Sources semble sortir tout droit d’une œuvre d’Alphonse Daudet.

Par Laetitia Rossi - Photos Alain Sauvan