Le palais florentin
Le palais florentin
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Le palais florentin

La bâtisse aux accents de Renaissance italienne ne passe pas inaperçue.


Sur le chemin cannois, dit des Collines, la bâtisse aux accents de Renaissance italienne ne passe pas inaperçue. Incursion au cœur du luxe fait architecture…

Les Cannois les appellent les maisons jumelles. Elles possèdent une entrée commune, appartiennent au même propriétaire et reposent sur une base architecturale identique. Seules les finitions diffèrent. Comme leurs noms l’indiquent, le Palais Oriental constitue un hymne au style arabe tandis que le Palais Florentin renferme ce que l’Italie du XVe siècle a imaginé de plus luxueux en termes de décoration ornementale. Si le premier arbore deux piscines, dont une à l’intérieur, le second profite d’un plan d’eau de 37 mètres de long et d’un parc de 8500 m2 orienté sur la baie de Cannes. Les 1200 m2 de surface habitable, affichés par le Palais Florentin, font la part belle au marbre, aux dorures, aux lustres à pampilles, aux rideaux à crinoline, aux colonnes corinthiennes et aux moulures travaillées. Tout renseigne, de la générosité des volumes à leur disposition, sur la vocation du lieu. Ici, on perçoit le faste des belles réceptions cannoises ; on imagine les douces soirées d’été, alangui sur les 1500 m2 de terrasse. Le premier niveau (la demeure en compte trois desservis par un ascenseur) est celui des pièces à vivre, dignes d’un protocole princier. La propriété du chemin des Collines s’inscrit dans la catégorie de La Tropicale et de Bel Horizon. Le star system succombe à son aura. Les festivaliers du film international la louent régulièrement. Elizabeth Taylor reste sa plus prestigieuse occupante. Présenté à la vente à moins de 20 M € par John Taylor (04 97 06 65 65).

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Dès le hall de réception, le ton est donné : un escalier à double révolution, fini à la feuille d’or, dessert une coursive baignée par la douce luminosité d’un vitrail. Chaque porte s’ouvre sur l’une des sept suites. Celle de maître s’étend sur 120 m2. Le luxe se trouve dans le choix des éléments décoratifs et dans la multiplication des pièces de réception. Si la construction du Palais Florentin ne date pas de la Belle Epoque, son orientation festive y ressemble.
Dès le hall de réception, le ton est donné : un escalier à double révolution, fini à la feuille d’or, dessert une coursive baignée par la douce luminosité d’un vitrail. Chaque porte s’ouvre sur l’une des sept suites. Celle de maître s’étend sur 120 m2. Le luxe se trouve dans le choix des éléments décoratifs et dans la multiplication des pièces de réception. Si la construction du Palais Florentin ne date pas de la Belle Epoque, son orientation festive y ressemble.

Par Laetitia Rossi - photos : Edith Andreotta - presse