Ici, l’art de vivre est à l’honneur. Boutiques chics, designers à la mode, lieux branchés, produits de beauté...
Tous les incontournables du moment se partagent la vedette.
Si le regard est le miroir de l’âme, vous ne pourrez que souhaiter en savoir plus sur ce qui nourrit la créativité de Soizick Martin. Aujourd’hui, cette artiste met la technologie au service d’une pratique oubliée. Elle travaille sur commande, mitraille à tout va puis vous aide à choisir la photo qui dit l’essentiel du bonheur familial. Le reste, l’impression, l’agrandissement, ne se raconte pas plus que le plaisir indéfinissable que procure la rencontre de la peinture et du métal… Formée aux Beaux-Arts, Soizick Martin y a croisé Vincent Bioulès et Claude Viallat. Du premier, elle retient l’obsession du soin : « Il faut protéger les tableaux, leur faire traverser le temps… » Du second, elle se rappelle les peintures à l’éponge, le goût pour les répétitions et lui sait gré de lui avoir appris la couleur. Couleur ! Le voilà le mot clé ! Elle vous certifiera qu’elle fait du jaune avec du rouge et du vert. Malicieuse, elle vous chuchotera que le doré, le cuivre ou le bronze lui évoquent des choses à mi chemin entre le raffinement et la frivolité sans doute hérités du Maroc de son enfance. Quant au bleu, elle dit être tombée dedans… La faute à Matisse, la faute à Klein… A suivre sur www.soizickmartin.com
…se met à la corbeille. Mais pas n’importe laquelle. « Vipp 441 », la chicissime, s’inspire directement de la poubelle à pédale, le grand classique de la marque danoise. Disponible en acier laqué blanc ou noir, elle est équipée d’un sac en tissu à double compartiment, d’un couvercle et d’un fond perforés pour assurer l’aération du linge. 400 €. En vente chez Rouge Pivoine, 2/4 avenue Lemeray, Antibes (04 93 34 46 35) et Danish Design House, 135 rue d’Antibes, Cannes (04 93 68 68 66).
On connaît L’Autre Venulys, à Cannes, on découvre Venulys Village à Mougins. Ici, tout tourne autour des objets de décoration, des parfums d’intérieur, des thés et autres sirops alléchants. L’écrin est contemporain, avec une voûte noire et les marques ont pour nom Baobab (ses bougies les plus imposantes brûlent jusqu’à 800 heures !) et Esteban. Une ode aux sens pour un art de vivre au quotidien. 36 rue des Orfèvres, Mougins (04 92 28 06 27).
<u>Nice</u> Ca y est ! La capitale azuréenne possède son point de vente monomarque Kartell. C’est le designer de la société, Ferruccio Laviani (l’âme créatrice), qui a aménagé l’espace de deux cents mètres carrés, aux quatre grandes vitrines occupant la façade du bâtiment. Tout Kartell s’y expose, à la fois dynamique, éclectique, ironique ou élégant, avec une farandole de chaises, de tables et de meubles d’appoint, de luminaires. Une intégration totale dans le contexte urbain, une multifonctionnalité qui n’est plus à prouver et une polyvalence qui a fait en partie la notoriété de la marque. Les nouveaux produits sont là, bien sûr : la version blanche et or de la lampe « Bourgie », le fauteuil ovoïde « Mr Impossible », la chaise bijou « Hi Cut » de Starck, « Thalya », l’élégante signée Patrick Jouin, « Lizz » de Piero Lissoni et « Honeycomb » d’Alberto Meda. Les aficionados de Kartell n’en reviennent toujours pas ! 21 rue de la Buffa (04 93 88 96 26).
Le téléphone aurait-il encore quelque chose d’émotif et d’émouvant. C’est ce que tente de prouver le concept australien PerCushion, un coussin numérique qui vous permet par l’intermédiaire du Bluetooth de téléphoner tout en vous détendant sur votre sofa. Attention quand même à ne pas vous endormir au beau milieu d’une conversation ! Incroyable non ? Disponible courant 2008. A découvrir sur www.urbantool.com.au
Célèbre pour ses pâtisseries et ses macarons, Pierre Hermé innove en créant deux bougies parfumées. « Un prolongement naturel de mon travail sur le goût », résume-t-il. Pour cela, il a choisi de collaborer avec deux grands nez français, Olivia Giacobetti, parfumeur à Paris et Jean-Michel Duriez, parfumeur créateur de chez Jean Patou. Le résultat de cette collaboration : « Sucre de Bois » et « Herbe d’amandes ». A partir de 26 €. A commander sur www.pierreherme.com
Si vous appelez le Syndicat des Architectes de la Côte d’Azur (Saca), c’est sa voix que vous entendrez au bout du fil. Anne y gère la communication au sens large du terme, aussi bien entre les professionnels qu’avec l’extérieur. Parallèlement, elle est artiste. Son cursus ? L’Ecole Nationale des Arts Appliqués puis les Beaux Arts de Bourges. « Peindre, c’est transcender la réalité. Je raconte le quotidien, avec ses soucis, ses complexes… Il y a chez moi une très forte présence du corps de la femme. » Omniprésente en effet cette femme bien d’aujourd’hui, qui enchaîne jogging, boulot, courses, culpabilise quand elle mange une glace et pense à acheter l’herbe en pot de son chat. Difficile de classer l’œuvre d’Anne, à mi chemin entre la BD, le manga et le Pop Art. Un style que l’on identifie désormais facilement. Tous les six mois environ, elle expose, seule ou en groupe et, chaque jour, elle note, griffonne ou dessine sur des carnets, comme on tiendrait un journal intime. « Mon travail est devenu un exutoire, une interaction de tout ce que je peux emmagasiner. » Une artiste atypique, témoin des petits et des grands soucis de l’existence. 06 27 34 92 01 et www.annederenzis.com
Coup de cœur pour ce siège réalisé en rotomoulage par l’éditeur de mobilier italien Slide. « Chubby » s’impose par un caractère de praticité et de solidité. Une création signée du designer hollandais Marcel Wanders qui a souhaité apporter une touche de gaieté et de couleurs aux assises conventionnelles. Rond et accueillant, « Chubby » séduit par ses courbes généreuses qui épousent les formes du corps. Il est disponible dans un choix de finitions : laqué, total blanc, et, enfin, le plus audacieux en vert, orange, rouge et gris. www.slidedesign.it
Patrick Baty, historien de la couleur, a mis au point pour Ressource une nouvelle collection baptisée « The 1950’s Colours ». Il a sélectionné 48 teintes sur la centaine de couleurs de la BS2660 de 1955 (1955 colours for building and decorative paints, adoptées par le British Standard Institute). Wonderful, isn’t it ? 40 boulevard de Lorraine, Cannes (04 93 69 00 57).
<u>Cannes</u> Le showroom cannois de la marque vient de se refaire une beauté et met en scène deux modèles phares : la « b1 » et la « b3 ». La « b1 » joue l’épure et l’intégration dans les données architectoniques de l’espace de vie. Le tout, sur le mode de l’harmonie. Comme toujours, chez Bulthaup, l’excellence est de rigueur. Formes intemporelles, structure lumineuse, voici la cuisine à l’état pur, dans toute son évidente simplicité. La « b3 », quant à elle, va au-delà de la cuisine et devient salon. Exit le projet basique, la cuisine s’apparente désormais à un lieu de vie au sens large. Grâce à la paroi multifonctionnelle « b3 », les meubles s’accrochent librement, privilégiant l’ergonomie et une esthétique très aérienne. C’est cette tendance que l’on retrouve ici, avec une mise en scène plus vraie que nature où fauteuils, table et meuble bas invitent à la détente. Le laboratoire s’humanise, la convivialité s’invite au menu, la cuisine en sort triomphante. 6 rue de Constantine (04 93 38 00 39).
Avec des partis pris ultra graphiques et de nouvelles matières, le linge de lit suit la tendance. Minimaliste, comme « Emile » de Jalla (ci-contre), il s’offre un design masculin. Les gris s’entremêlent, associant unis, motifs et rayures. Référence à la mode trench coat, avec Liou et sa collection « Chic Belt », en percale pur coton, noir intégral ou kaki saharien. Enfin, Descamps la joue « Ava » ou « Gatsby ». Sophistication de la soie et du satin pour le premier, esprit masculin et satin de coton pour le second. Galeries Lafayette, Cap 3000, St-Laurent-du-Var (04 93 14 82 12).
Le système « Ubik » mise sur l’espace. Pour qu’il donne sa pleine mesure, mieux vaut lui offrir de beaux volumes. « Ubik », ce sont des panneaux muraux entièrement équipés d’accessoires de rangement : penderies, casiers, porte-chemises, pantalons, cravates… Le tout sur différents niveaux. Tout le charme de ce système réside dans sa modularité. Chacun crée le dressing qui lui ressemble. Poliform, en vente chez J. Bonet, 25 rue Scaliéro, Nice (04 92 00 36 66).
<u>Nice</u> Graphiste (elle a été directrice artistique dans une agence de publicité), Elisabeth Mione a décidé de faire (enfin !) ce qu’elle aime vraiment : de la décoration d’intérieur. Déjà créatrice de meubles dans le passé, elle s’adonne aujourd’hui à sa véritable passion avec un beau dynamisme et une inspiration certaine. C’est elle qui a relooké l’hôtel restaurant Anis à Nice, jouant, pour la salle à manger comme pour les têtes-de-lit dans les chambres, avec de la toile imprimée numérique. Ici, elle a opté pour des couleurs tendance, un minimalisme très contemporain qui n’exclut pourtant pas la convivialité. Au nombre de ses projets en cours, un cabinet médical à la clinique Saint-Georges, toujours à Nice, la plage de la Mala à Cap d’Ail (qui est en phase de finition) et le Média Garden Hôtel à Sophia-Antipolis. Mais cette professionnelle intervient également pour les particuliers, avec un leitmotiv : permettre aux budgets moins importants de réaliser l’appartement de leur rêve tout en collant au plus près aux diktats de la mode. Un joli challenge. 6 place Sasserno (06 12 32 13 77).
Voici la nouvelle fragrance de Di Toscana : Pelle Nera. Pelle Nera (Cuir Noir) reste le plus ancien souvenir olfactif de Florence. Et aujourd’hui, c’est dans le quartier de la Piazza Santa Croce que l’on retrouve cet abrupt accord de cuir et d’écorce d’arbre, mariage d’une belle tradition demeurée vivace. En vente chez L’Autre Venulys, 7 rue Lecerf, Cannes (04 93 39 27 22).
Dépolluer grâce aux plantes, c’est possible. Trente-huit d’entre elles ont un pouvoir insoupçonné. Les amoureux des plantes d’intérieur vont jubiler : de nombreuses études démontrent leur efficacité dans la purification et la régénération de l’air. Cet ouvrage répertorie celles dont les aptitudes restent particulièrement remarquables. De bonnes feuilles à dévorer de la première à la dernière page. Les plantes dépolluantes, aux éditions Rustica, 15 €. En vente chez Nature & Découvertes, Cap 3000, avenue Eugène Donadei, Saint-Laurent-du-Var (04 93 07 30 30).
Elles assurent la fermeture du dressing et ménagent la séparation avec la chambre. Les façades coulissantes sont donc indispensables. Ici, une belle alternance de blanc et de rouge, avec des vitrages décoratifs et une semi-transparence. La manipulation reste aisée, grâce aux rails fixés dans le sol et au plafond. Bon à savoir : ce programme aux dimensions sur mesure propose dix-huit références dont six coloris (fumé, jaune, bleu, rouge, vert et gris). Archea, chez Les As du Placard, 69 boulevard gambetta, Nice (04 93 44 53 68). ww.archea.fr
<u>Antibes</u> Eggersmann fête ses cent ans et pour l’occasion, présente des modèles « Unique by Eggersmann ». De l’Inox poli miroir, du Corian tous coloris, de l’ardoise polie et traitée, de la laque métal et « Memfizz » modèle Pop Art 1980 et stratifié Abet. Autant d’inédits qui positionnent la marque familiale parmi le très haut de gamme en cuisine. Le showroom antibois reste une belle vitrine d’Eggersmann, avec des modèles en situation, la plupart d’entre eux présentant des meubles sans poignées (le top aujourd’hui). La prise de main se fait à la gorge et la tendance va également au coin réception, avec meuble bas convivial. Le slogan « Chez Eggersmann tout est possible » permet à chacun de posséder la cuisine de ses rêves : presque tout est réalisé à la demande (dimensions, coloris, très large gamme d’accessoires…). Wels Décoration, 2567 chemin de Saint-Claude (04 93 74 03 00).
« Seattle », c’est le nom de cette unité de rangement. Une cabine à l’esthétique très sobre mais qui va à l’essentiel, l’optimisation de l’es-pace et un maximum de possibi-lités dans un minimum de place. La porte à ouverture totale masque une penderie, des étagères, des tiroirs, un porte-cravates et un miroir. « Seattle » existe en iroko moka, en chêne foncé et en chêne décapé. Le modèle présenté ci-dessous reste modulable. Armani Casa, chez Segraeti, 17 avenue des Spélugues, Monaco (00 377 97 77 34 30).
« Depuis sa création, en 2004, Münchausen fait figure de référence en matière de papiers peints, stickers et carrelages. Les motifs vectorisés des deux collections phares « Palm Springs » et « Toiles de Jouy » ne cessent de brouiller les pistes pour le plus grand plaisir des inconditionnels. Objets brocantés, micro-scènes à la tonalité transgressive, décorum à l’inspiration hitchcockienne, empruntent à un vocabulaire graphique encyclopédique et humoristique très XVIIIe. Selon les vœux des deux créateurs, Philippe Rossetti et Simon Pillard, le trompe-l’œil devient sujet d’anecdotes, versant dans le registre de la mythologie. Buste d’Héraclite faisant l’ombre à une sculpture, motifs inspirés d’une gravure de Dürer, tour Eiffel dépassant d’un amas de livres, sont prétexte à l’enrichissement. Parfois futile et précieuse, la démarche réhabilite des formes séculaires dans des mises en situation globales subtiles. A venir, un roman illustré avec les motifs du duo Münchausen. www.sainthonorewallpapers.com.
Derrière cet objet aussi beau qu’énigmatique se cache bien un casse-noix. Son design exceptionnel ne sacrifie rien à sa fonction, bien au contraire, car il permet de casser les noix les plus solides très facilement. Ludique et pratique, le « Nutcracker » de Menu est composé de caoutchouc et d’Inox. Une réalisation du designer Bruno Christesen. Chez In Oui, place de la Catalogne, Perpignan (04 68 34 00 00).