Des idées Lumineuses
Des luminaires dépend la réussite de l'éclairage. Essayons d'y voir clair.
Du jeu entre l'ombre et la lumière et du mariage entre les ampoules et les luminaires dépend la réussite d'un éclairage. Essayons d'y voir clair.
Variez donc les plaisirs ! Et surtout, restez cohérent. Selon que vous vous maquillez, que vous lisez ou que vous mangez, vous n'avez pas besoin de la même luminosité. Là encore, un large choix s'offre à vous. D'une manière générale, on utilise environ trois heures par jour et trois cent soixante-cinq jours par an la lumière artificielle. Ce qui donne à chaque ampoule une durée de vie bien déterminée. Classique, la lampe à incandescence se présente comme un modèle à filament, en tungstène le plus souvent. Bon marché et facile d'utilisation, elle existe sous différentes formes (sphérique, flamme…) et différentes couleurs. Son inconvénient majeur : elle chauffe et doit donc être tenue éloignée des matières inflammables. Quant à sa luminosité, elle reste relativement médiocre. Viennent ensuite les lampes fluo-compactes et les tubes fluorescents. Les premières sont très économiques et ont une espérance de vie de huit à dix fois supérieures à celle d'un modèle incandescent. Son unique point faible : elle a besoin d'un certain temps pour atteindre sa puissance maximale. Les tubes fluorescents offrent une forte lumière, bien répartie. Pour donner à une pièce à vivre une ambiance chaude et conviviale, optez pour l'halogène. A réflecteur, il s'avère parfait pour la lecture. Celui à très basse tension fait merveille pour les spots, les placards, la cuisine et la salle de bains.
Direct ou pas ?
Si rien ne remplace ni n'égale l'éclairage naturel, celui artificiel reste indispensable. Ce n'est pas une raison pour appuyer sur un interrupteur sans se poser un minimum de questions. Dans un escalier, une cave, un garage ou un grenier, une minuterie vous permettra de réaliser des économies substantielles. Avec un va-et-vient, astucieux, vous interviendrez à partir de deux points différents : pratique dans une chambre par exemple. Plus perfectionné, le télérupteur commande le luminaire à partir de plusieurs points de contrôle. Basique aujourd'hui, le variateur de lumière fait partie de notre quotidien. Moins courante, la télécommande à distance s'utilise exactement comme celle d'un téléviseur. Et à l'ère de la maison dite intelligente, Lutron Electronics Co. Inc, leader mondial dans la conception et la fabrication de variateurs d'éclairage et de systèmes de commandes, ne pouvait qu'améliorer ses produits déjà existants. Grand prix de l'innovation en 1999, « HomeWorks Interactive » demeure un équipement fiable, avec lequel on peut commander les différents éclairages et équipements électroniques. Plus récente, l'association entre Lutron et Bang&Olufsen, via les nouveaux claviers Bang&Olufsen dédiés au système de contrôle d'éclairage « Homeworks ». A partir de la télécommande « Beo4 », vous augmentez ou vous baissez les lumières, vous sélectionnez des ambiances préréglées, vous gérez la position des stores ou encore des rideaux…
Et dehors ?
On l'oublie parfois, les abords de l'habitation et le jardin méritent également d'être mis en lumière. Question fonctionnalité, la porte d'entrée doit être pourvue d'un éclairage bien localisé. Côté pratique et surtout sécurité, le détecteur à infrarouges déclenche l'éclairage dès qu'il note une présence, puis s'éteint automatiquement. Crépusculaire, le détecteur intervient dès la tombée de la nuit et associé à une minuterie, tout s'éteint à l'heure prévue. Le nec plus ultra reste sans conteste le pack « Omizzy » (signé Legrand), « tout en un », et qui comprend un tableau avec serveur Internet « Omizzy », un modem TRC ou ADSL, un hub, huit prises informatiques Sagane, une caméra Netcam et un interrupteur Scénario Sagane. Avec « Omizzy », chacun peut activer l'éclairage de sa propriété en temps réel ou programmer son déclenchement pièce par pièce ou dans toute la maison. (A partir de 2600 € le pack « Omizzy »).
Par Cécile Olivéro - photos : presse.