Tout commença par une clé. Il travaillait alors dans un atelier de serrurerie. Cette clé, en lui révélant l’acier, allait aussi lui ouvrir les portes de l’art. Il apprend la soudure et sculpte un penseur. Un personnage récurrent dans sa vie d’artiste puisqu’il le décline à l’infini, sur la toile comme dans l’espace. Dans son atelier du port, Jean-François Bollié touche désormais à toutes les formes d’art : ses tableaux avec brûlages intégrés font montre de force et de maturité. Ses créations se moquent de la matière pour mieux l’encenser et entrent dans des galeries, comme celles de Chelsea à New York. Mais l’homme a d’autres rêves, des idées plein la tête et de grands projets. « Qu’on soit artiste, chirurgien, maçon ou industriel, c’est le même travail de l’esprit et du corps. » 06 82 85 06 53.