Albert Immobilier, à Cannes
Un patronyme prodigué en clin d’œil au prénom du fils du fondateur mais aussi à l’avenue du Roi Albert, l’artère historique de la très célèbre Californie à Cannes… L’enseigne qui voit le jour en 2019 ouvre une seconde agence au sein de la Cité des Festivals en octobre. Nicolas dos Passos revient sur l’aventure.
Si le premier bureau couvre les quartiers de Montfleury, de la Californie, de la Banane et de La Croisette, le second adresse Palm Beach, la pointe Croisette et le boulevard Gazagnière. Le secteur en pleine mutation suscite l’intérêt des amateurs de plaisance en résidence secondaire.
Ils jettent là leur dévolu sur des biens résidentiels ou de prestige de 300.000 à 4 million €. Compter 6.000 -7.000 €/m² sans vue mer et 10-12.000 €/m² avec. Dans l’immobilier depuis 17 ans, Nicolas dos Passos dirige aujourd’hui une dizaine de collaborateurs. La baisse de fréquentation des clients étrangers eu égard au Covid est compensé par un surcroit d’acquéreurs originaires des grandes villes françaises, Paris, Lyon ou Lille, férus de résidence de standing avec parc, tennis et piscine.
Les extérieurs et les espaces verts réunissent tous les suffrages depuis le premier confinement. Les villas remportent également un franc succès. Prévoir une enveloppe à partir de 1.5 M € pour une surface de 200 m² sur une parcelle de 1000 m², 2.5 M € minimum pour un panorama azur. Belges, Luxembourgeois, Suisses et Européens du Nord prennent des contacts réguliers, quand les Moyen-orientaux, clientèle historique de Cannes, reviennent progressivement.
« Les actifs en résidence principal représentent 20 % de notre marché », précise le professionnel. Ils se positionnent sur des références autour de 600-700.000 €, privilégiant le calme et les superficies confortables à Montrose et à Oxford, quand les produits d’investissement pâtissent momentanément d’un secteur évènementiel en berne.