De l'Étoile au Trocadero : Paris standing !
Concentré de belles adresses auréolées de monuments iconiques, le 16e nord conserve son aura et son prestige. La proximité des Champs Elysées et d’autres avenues luxueuses et commerçantes, la richesse du bâti et les nombreux espaces verts, place le 16e en tête des arrondissements où il fait bon vivre. Privilégiés par une clientèle aisée, ces beaux quartiers maintiennent en parallèle des prix soutenus.
Résolument bourgeois, calme et apaisant, proposant un cadre de vie qualitatif, le 16e nord séduit par son élégance et la noblesse de son parc immobilier comme l’explique Paola Rossignol, directrice de l’agence Deluxe Confidential : « Rares sont les arrondissements qui concentrent autant de biens exceptionnels. Sur les grandes avenues du 16e, le parc immobilier offre pléthore d’appartements aux volumes extraordinaires et de magnifiques hôtels particuliers nichés à l’abri des regards. C’est un arrondissement rassurant pour les acquéreurs étrangers qui sont séduits par la proximité des monuments emblématiques de la capitale comme la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, le Trocadéro et par les nombreuses rues commerçantes qui concentrent les enseignes de luxe et de très bonnes tables. Japonais, Saoudiens, Brésiliens, Suisses et Belges sont particulièrement sensibles au prestige de ces adresses et les appartements d’exception avec de belles vues dégagées trouvent toujours preneurs même à des prix élevés. D’autre part, l’image de marque du 16e et son art de vivre, attire encore et toujours les familles françaises aisées, en quête de calme et de confidentialité ».
Bénéficiant d’une belle attractivité, le 16e nord compte de multiples quartiers classieux pris d’assaut par une clientèle française et étrangère aisée comme le précise Iris Tang, directrice de l’agence Emile Garcin rive droite : « Dans notre agence, notre clientèle concentre ses recherches dans des zones bien définies du 16e. Il y a d’abord la place des Etats-Unis et ses alentours c’est à dire l’avenue d’Iéna et l’avenue du Président Wilson qui emportent l’adhésion de nombreux acheteurs. Puis, les quartiers situés à proximité immédiate du Jardin du Trocadéro. Egalement le quartier verdoyant du jardin du Ranelagh, le Square Lamartine et enfin la Muette. Dans tous ces quartiers, les acheteurs français reviennent en force, soit pour un logement principal, soit pour un pied-à-terre. La demande est particulièrement forte pour des appartements entre 80 et 200 m2 et si le budget le permet, trois critères sont récurrents du côté des acquéreurs qu’ils soient français ou étrangers : un étage élevé, une terrasse et une vue dégagée, voire une vue sur un monument. Pour ces critères, les acheteurs sont prêts à payer le prix fort et les grandes terrasses et les très belles vues font s’envoler les prix qui peuvent dépasser parfois les 15.000/m2 pour des biens de standing. Dernièrement nous avons vendu avenue Victor Hugo, un appartement situé au 3e étage de 180 m2 à 2,2 M €. Pour ce type de biens le marché est très dynamique, en revanche, l’exigence des clients s’est renforcée, les biens avec des défauts ont du mal à partir et les appartements situés au rez-de-chaussée, au 1er étage ou dans un immeuble sans ascenseur sont pénalisés ».
Au-delà de figurer parmi les arrondissements les mieux cotés de la capitale, le 16e affiche une nette différence de prix selon ses quartiers comme le souligne Guillaume Saint Pierre, directeur de l’agence Vaneau Trocadéro « Une des particularités du 16e nord, zone située entre le Trocadéro et l’Etoile, est la majoration des prix de l’ordre de 15% face au reste de l’arrondissement. Cela s’explique tout d’abord par la qualité du bâti très marqué par l’empreinte haussmannienne. Le 16e nord est également très bien desservi par les transports et compte des écoles publiques de qualité comme le lycée publique Janson de Sailly. A cela, s’ajoute la proximité géographique avec le 8e et le 17e, deux arrondissements chics et bourgeois. Ici, la clientèle a un pouvoir d’achat élevé et en constante augmentation, ce qui a pour conséquence de maintenir des prix élevés. En complément, la clientèle étrangère revient sur le marché depuis un an, en profitant de la parité de la Livre et du Dollar face à l’Euro, avec notamment le retour des Anglais et toujours la clientèle du Proche-Prient et libanaise particulièrement actives dans cet arrondissement de Paris. A ce jour, le segment de marché le plus actif concerne les biens entre 80 et 150 m2 qui est redevenu un marché de pénurie malgré des prix soutenus, en moyenne autour des 10.000 €/m2. A titre d’exemple, nous avons vendu récemment à une famille française un appartement de 237 m2 situé avenue Victor Hugo, entièrement à rénover, à 2.170.000 €. Toujours sur la même avenue mais à proximité de la place Victor Hugo, nous avons vendu en une matinée fin juillet - qui est pourtant une période plus calme en raison des grandes vacances scolaires - un appartement de 125 m2 comprenant trois chambres à 1.470.000 € ».