L’emblematique 6e arrondissement
Cœur palpitant de la rive gauche abritant des lieux courus comme le café de Flore et le Jardin du Luxembourg, le 6e arrondissement leader des prix parisien, conserve sa force d’attraction. Il envoûte toujours autant une clientèle française et étrangère désireuse d’y élire résidence. Ici, les transactions vont bon train et les prix résistent bien aux soubresauts du marché. Focus.
Disposant de sérieux atouts pour séduire les amoureux de Paris, le 6e arrondissement recèle des trésors de rues comptant parmi les plus recherchées et les plus chères de Paris : « On est ici dans l’hyper-centre de Paris et comme dans toutes les capitales du monde, c’est un endroit préservé des crises. Même si l’on a ressenti un petit tassement ces deux dernières années, la baisse des prix a été très modérée dans ces quartiers. Le 6e est un arrondissement plein de surprises disposant d’un parc immobilier riche et varié qui peut offrir des vues remarquables jusqu’à la Tour Eiffel dans les étages élevés et de magnifiques jardins privés. Dans certaines rues, comme rue du Bac, rue de Varenne ou autour de la place Saint-Sulpice, on peut même atteindre des records de prix culminant jusqu’à 30.000 € le mètre carré. Ce qui a changé c’est la psychologie des acquéreurs : ils veulent bien payer très cher mais leur niveau d’exigences est plus élevé. Globalement c’est un marché actif, il y a régulièrement des biens à la vente et des nouveaux acquéreurs. Malgré la crise et la lourdeur fiscale du pays, nous avons enregistré des ventes spectaculaires dans le 6e, notamment un très bel hôtel particulier situé rue du Bac que nous avons vendu cette année à plus de 50 M € », souligne Pascale Constans, Directrice Générale de Propriétés Parisiennes Sotheby’s International Realty.
Figure de l’élégance parisienne, le 6e arrondissement est sans conteste un quartier phare de la rive gauche. Il embrasse une pléiade de micro secteurs au charme irrésistible : « dont le plus remarquable consiste en un triangle d’or allant des abords du jardin du Luxembourg aux quais de Seine en passant par Sèvres-Babylone. Au cœur de ce dernier se trouvent la place Saint-Sulpice, la place Saint-Germain-des-Prés et leurs alentours. Là, se concentre un très fort marché résidentiel de luxe. Bien que les Français soient toujours majoritaires sur ce marché, les étrangers se montrent de plus en plus présents. Très beaux appartements, maisons de villes et hôtels particuliers d’exception font l’objet de transaction à des prix au mètre carré souvent bien supérieurs à la moyenne parisienne. Au premier semestre 2015, le prix médian au mètre carré de l’arrondissement était de 12.920 €, plus élevé que ceux du 7e, 5e, 4e, 1er et 8e arrondissements. A la même période, on enregistrait pour l’arrondissement une évolution des ventes de plus de 40% par rapport au premier semestre 2014. Cette augmentation atteste clairement un retour de confiance dans le marché qui se montre de plus en plus cohérent et équilibré. Vendeurs et acquéreurs tendent maintenant à la convergence. D’ailleurs, pour les biens correctement estimés selon des références de vente pertinentes, on peut même enregistrer à nouveau des offres au prix du mandat de vente. Le marché de très grand prestige, dont la rareté détermine le prix, reprend lui aussi en vigueur, même sur des biens dont le budget dépasse 10 M €. Le 6e continue de faire rêver les parisiens férus de son élégance et de son art de vivre et les étrangers séduits par son âme, son histoire culturelle de son côté romantique. Outre les Anglais et les Européens, les Américains, qui ont vu leur pouvoir d’achat augmenter de 19% en France ces deux dernières années, sont de vrais acteurs sur le marché immobilier de l’arrondissement. Les Asiatiques et les Moyen-Orientaux commencent, quant à eux, à y investir plus fréquemment », explique Caroline Guerrier, responsable Agence Varenne 6e, située 7 place Saint-Sulpice.
Bénéficiant d’une forte attractivité, le joyau de la rive gauche attire toujours plus d’investisseurs étrangers désireux d’y concrétiser leur projet immobilier : « L’attrait du 6e s’affirme et s’accentue auprès d’une clientèle fortunée internationale qui participe activement à cette dynamique. Américains, Anglais, et Français aisés notamment y sont revenus en nombre. Le taux de change favorable et les prix raisonnables en comparaison à Londres ou à New York, favorisent les transactions avec ces clientèles. Dernièrement, nous avons vendu à des Américains, un très bel appartement classique à rénover de 126 m2 avec 3,40 mètres de hauteur sous plafond à 2,1 M €. Et à la différence des Français, les étrangers sont relativement sédentaires. Quand ils achètent un appartement dans le 6e, ils le gardent longtemps alors que souvent, les familles françaises remettent leur bien à la vente et optent pour plus d’espace dans des arrondissements moins chers. Le 6e est un arrondissement où il fait bon vivre, sa centralité et son empreinte historique sont particulièrement appréciées par les étrangers. On peut y avoir une vie de quartier riche car il offre une grande variété de commerces et de distractions allant des cinémas aux galeries d’arts. Il a, et va encore, bénéficier d’aménagements urbains de qualité et on remarque l’arrivée de commerces de bouches de luxe notamment Guy Savoy, rue Mazarine, et les viandes Polmard à côté de la place Furstenberg. Autant d’éléments qui le distingue et renforce son image de haute qualité », précise Jules Caris, directeur de l’agence Galerie de l’Immobilier.
