Michaël Zingraf, un métier passion
« Je me destinais à une carrière de comédien ou de diamantaire. Ce ne sera ni les planches ni Anvers, mais l’immobilier, un métier découvert au détour d’un stage. » Retour sur une success story démarrée en 1977…
Cet Allemand d’origine, cannois de cœur, se rappelle ses débuts au sein d’une petite agence du centre de la Cité des Festivals. Les ingrédients de la réussite ? L’ambition, la pugnacité et l’endurance à la difficulté.
« Il y a beaucoup d’échecs », précise-t-il avant de citer Mandela : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». « Et j’ai appris de chaque rencontre. Je me suis nourri de ces échanges année après année. Je me suis projeté dans ces aventures de vie. » L’immobilier c’est une partie d’échec à trois : le vendeur, l’acquéreur et l’intermédiaire, avec une dimension hautement psychologique.
Michaël Zingraf Real Estate totalise 22 agences, 4 licenciés, une présence sur la Côte d’Azur, dans les Alpilles, le Luberon, à Deauville, à Paris, à Lyon, Megève ou encore en Suisse et à l’Île Maurice, une centaine de collaborateurs et un volume de ventes de 500 millions d’euros. Le positionnement est clair : une approche rigoureuse et exigeante de l’immobilier de prestige. La plus grande satisfaction de Michaël Zingraf réside dans son lien fusionnel avec son fils à qui il a su transmettre le feu sacré. « Nous sommes comme deux rails, désormais interchangeables. »
De nombreux projets en perspective : le développement de la licence de marque, l’ouverture d’agences en propre à Biarritz et rue du Bac à Paris notamment, mais aussi dans les Alpes du Nord. Des segments en ligne de mire : la transaction de haras, de châteaux et de vignobles. « Sans oublier la vente d’îles », avoue le professionnel avant de conclure l’entretien dans sa bergerie du Luberon : « J’aime les vieilles pierres, la terre authentique et la nature. Je suis un marchand de rêves et de souvenirs, un enthousiaste amoureux des relations humaines ».