Nice : le Mont-Boron, une vue imprenable sur la baie des Anges
La ville de Nice s’épanouit en contrebas de la colline de l’est niçois, culminant à 191 mètres. Véritable amphithéâtre sur la Méditerranée, cette dernière offre une vue imprenable sur la baie des Anges, un panorama fort prisé par une clientèle internationale.
Le massif forestier de 57 ha, sis à 5mn de route du centre niçois, est sans doute le quartier le plus résidentiel de la préfecture des Alpes-Maritimes. Orienté tantôt sur le port, la colline du Château et la promenade des Anglais, tantôt sur la rade de Villefranche et le Cap Ferrat, tantôt sur les toits de l’est niçois, la verdoyante enclave arbore des résidences avec parc et piscine, des maisons Belle Epoque et des villas modernes. Michael Fusaro de Nice Properties évoque la diversité du secteur, traversé par le boulevard éponyme, délimité par la basse- et la moyenne-corniche. Il convient de le distinguer du Cap de Nice, une artère ponctuée de propriétés pied dans l’eau qui remonte du port, et du Mont-Alban, où, hormis les résidences La Quieta et Le Castel Regina négociées jusqu’à 8000-10.000 €/m2, les biens s’échelonnent de 5000 à 6000 €/m2 à condition de bénéficier d’une vue mer. Différent encore, le versant limitrophe de Riquier, considéré comme une adresse nettement moins sélecte. Concrètement, le « vrai Mont-Boron » oscille entre 8000 et 15.000 €/m2. Les trois-pièces jusqu’à 1,2 M €, avec panorama azur, terrasse et garage, séduisent les actifs locaux, les Hexagonaux en quête d’une retraite au soleil et les étrangers en villégiature. Une clientèle également présente sur le segment de la maison individuelle de prestige. Ici, le terme de luxe prend tout son sens : du calme de la route Forestière, du chemin des Crêtes et de l’avenue Germaine aux rénovations dernier cri, le panel est large. Du goût en tout cas des Scandinaves, des Britanniques et des Européens de l’Est.
« Entièrement métamorphosée au cours des dernières années, la ville de Nice n’a plus rien à envier à Cannes et Monaco. Elle tient la promesse d’un milieu urbain de qualité, d’une économie dynamique et d’un calendrier culturel riche », s’enthousiasme Benjamin Mondou de Century 21 Lafage Transactions. Ce regain d’intérêt pour la destination rejaillit clairement sur le marché du Mont-Boron. Dans un contexte international tendu, le professionnel décrit un exercice 2014 en progression, largement alimenté par la demande d’appartements d’environ 80 m2 compris entre 700.000 et 1 M € et de villas estimées à plusieurs millions d’euro. « Récemment, l’une d’entre elles - 450 m2 habitables en parfait état sur une parcelle de 2500 m2 - trouve preneur à 8 M €. »
« Le Mont-Boron établit le lien entre Nice et le triangle d’or de l’est des Alpes-Maritimes formé par Villefranche, Beaulieu et le Cap Ferrat. Alors que le succès de la capitale du 06 ne cesse de s’intensifier, le quartier recèle de belles demeures, autant de références qui vaudraient plus du double sur le Cap Ferrat », constate Chuck Mckee d’Haussmann International. Difficile désormais de résister au charme de la Promenade du Paillon, du port, des places Garibaldi et du Pin, fraichement embellis. Le Mont-Boron bénéficie de cette image positive, alors que la difficulté consiste de longues années durant à faire oublier aux acheteurs potentiels les lacunes de Nice, longtemps perçue comme la belle endormie. Un environnement des plus agréables auquel se mêle un parc immobilier ultra qualitatif. Si le plaisir reste la motivation première, la sécurité de l’investissement, renforcée par un cadre politique et économique stable, fait le reste. Parmi les dernières transactions, l’agent immobilier cite des villas entre 3 et 10 M € et des appartements autour de 1,2 M €, récemment tombés dans l’escarcelle de Français, de Scandinaves, d’Ukrainiens, d’Anglais et de Néo-zélandais.