Vent d’optimisme sur les Alpilles
Vent d’optimisme sur les Alpilles
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Vent d’optimisme sur les Alpilles

Le massif montagneux de roches calcaires s’épanouit de Tarascon à Orgon, arborant seize communes, alanguies entre les vallées du Rhône et de la Durance, à une soixantaine de kilomètres de Marseille. 43.000 personnes habitent le parc naturel régional à l’année.


La gare d’Avignon, située à 20 km au nord facilite les allers-venues sur les Alpilles, tout autant que l’aéroport de Marseille Provence ou l’excellente desserte routière. Loin de l’ébullition des grandes villes des Bouches-du-Rhône, les Alpilles composent, un éden naturel émaillé de villages au charme incomparable… Des Antiques près de Saint-Rémy au site médiéval des Baux, de la chapelle romane d’Eygalières au musée d’Alphonse Daudet dans la commune de Fontvieille.

« Si j’en crois le dernier exercice, les Alpilles plaisent toujours aux Allemands, aux Anglais, aux Canadiens et aux Américains. Comme aux Français d’ailleurs représentant 60 % des acquéreurs », constate Nicola Christinger de Janssens Immobilier Knight Frank. Récemment, des ressortissants du Pays de l’Oncle Sam en villégiature dans la région louent un mas de 400 m2, trois corps de bâtiment sur une parcelle arborée de 6000 m2. Si à la base le propriétaire belge ne projette pas de le vendre, il finit par accepter de le céder meublé et accessoirisé moyennant 2.350.000 €. Des Allemands s’offrent, ensuite, un mas de village, 250 m2 habitables et un petit jardin nécessitant peu d’entretien, en échange de 1,2 M €. Ce mas en lisière de forêt à Eygalières, trois chambres et un grand terrain avec piscine, présenté à 976.000 €, trouve enfin preneurs à 950.000 € auprès d’un Français, amateur de calme et d’intimité. Dans la vallée des Baux, la commune de près de 1800 habitants remporte un franc succès. A l’instar de l’un de ses restaurants, « Chez Paulette ». Le marché entre 2,5 et 3,5 M € témoigne également d’un réel dynamisme. Tout segment confondu, le volume de prises de contact du premier semestre atteint au 30 juin 2017 celui de toute l’année 2016, malgré le Brexit, le recul de la livre sterling et les périodes électorales françaises. Jadis, les Alpilles affichaient des prix nettement plus élevés que les secteurs alentours. Après les différentes crises, place au tassement des valeurs et à l’homogénéisation de la région. Aujourd’hui, le massif profite pleinement de l’engouement.

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A deux pas du centre de Saint-Rémy et de ses commerces, ce mas contemporain recèle de belles pièces de réception et quatre chambres. 1.290.000 €. L’Agence de Saint-Rémy (04 90 20 80 70).
A deux pas du centre de Saint-Rémy et de ses commerces, ce mas contemporain recèle de belles pièces de réception et quatre chambres. 1.290.000 €. L’Agence de Saint-Rémy (04 90 20 80 70).
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Dans un quartier résidentiel de Saint-Rémy-de-Provence, accessible à pied depuis le centre, cette maison d’architecte récente, construite sur un terrain de 2000 m2 complanté de pins d’Alep et de 25 oliviers, offre de généreuses pièces de réception, un bureau-mezzanine, une suite parentale, deux chambres avec salle d’eau et un studio indépendant de 25 m2. 1.495.000 €. Happy Immobilier (04 90 92 03 93).
Dans un quartier résidentiel de Saint-Rémy-de-Provence, accessible à pied depuis le centre, cette maison d’architecte récente, construite sur un terrain de 2000 m2 complanté de pins d’Alep et de 25 oliviers, offre de généreuses pièces de réception, un bureau-mezzanine, une suite parentale, deux chambres avec salle d’eau et un studio indépendant de 25 m2. 1.495.000 €. Happy Immobilier (04 90 92 03 93).
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Ce magnifique mas rénové de Saint-Rémy, situé à quelques encablures du centre-ville, arbore d’agréables volumes, 380 m2 de surface habitable (six suites). 1.378.000 €. Janssens Immobilier Knight Frank (04 90 21 57 01).
Ce magnifique mas rénové de Saint-Rémy, situé à quelques encablures du centre-ville, arbore d’agréables volumes, 380 m2 de surface habitable (six suites). 1.378.000 €. Janssens Immobilier Knight Frank (04 90 21 57 01).

« Saint-Rémy-de-Provence, Maussane-les-Alpilles et Eygalières restent les adresses les plus demandées, les plus touristiques aussi, connues au national comme à l’international », décrit Aurélie Freychet de l’Agence de Saint-Rémy. On raconte que Hugh Grant aurait justement acquis un bien à Eygalières. Le mas s’inscrit comme le produit vedette. Les acheteurs le préfèrent clairement rénové, apprécient encore la pierre ancienne et la chaleur d’une décoration provençale. Un style qui tranche radicalement avec l’hyper contemporain en vogue dans les capitales dont ils sont originaires. Au-delà du million d’euros, on peut espérer quatre chambres et un bel environnement au calme. La maison de village dotée d’un jardin fait aussi des émules. Tous aiment à accéder aux commodités à pied.

« Seulement 15 min de voiture séparent ces résidents secondaires de la gare TGV d’Avignon, elle-même à 2h40 de Paris, et 45 min de l’aéroport de Marseille Provence. Entre Aix, Arles et Avignon, à seulement quelques encablures du Luberon, les Alpilles séduisent Parisiens, Lillois, Bretons et Européens du Nord », insistent Sylvie et Yannick Bouteloup de l’agence Happy Immobilier. Les uns cherchent un pied-à-terre, les autres, un investissement ou une résidence principale. Une maison de 140 m2, pourvue d’un jardin et d’une piscine, vaut entre 400.000 et 600.000 €, selon le village. Beaucoup choisissent Saint-Rémy, une ville animée de 10.000 habitants. Les investisseurs, prêts à débourser de 150.000 à 500.000 €, surfent sur l’attrait de la location saisonnière et sur le tissu économique bâti autour du secteur fortement enclin aux services. Le haut de gamme réunit aussi des adeptes de mas ou de maisons contemporaines - 400 m2 habitables en parfait état sur un terrain de 2000-3000 m2 entre 1,5 et 2 M €. D’autres préfèrent les mas à rénover de 800.000 à 1,2 M €, denrées rares désormais eu égard aux différentes vagues de rénovation. L’optimisme est de mise, largement alimenté par une demande bien supérieure aux chiffres enregistrés au cours des trois dernières années.


Ecrit par
Laetitia Rossi - 21 juillet 2017