Villégiature varoise
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Villégiature varoise

Le Var réalise la synthèse parfaite de la lumineuse Côte d’Azur et de la Provence authentique. Avec plus de 400 km de côte, 600 km de cours d’eau, 60 % de la superficie totale dédiée à la forêt et 300 jours de soleil par an, le département constitue une destination fort attrayante.


Le paysage varois s’avère aussi diversifié que haut en couleurs. Les villages perchés donnent la réplique aux îles sauvages. Les stations balnéaires partagent la vedette avec les sites médiévaux. Autant de facettes qui justifient une fréquentation touristique hétérogène. Parmi les 10 M de visiteurs enregistrés en 2007, 84,2 % sont français. La Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, la Hollande et le Luxembourg apparaissent comme les plus importants pourvoyeurs. Si beaucoup choisissent le 83 pour ses plages de sable fin, certains préfèrent l’intérieur des terres. Les uns fondent littéralement pour Saint-Tropez, la festive, quand les autres optent pour Sainte-Maxime, la familiale, Cavalaire-sur-Mer, La Croix-Valmer et le Rayol Canadel, des secteurs sauvages à souhait, ou la Dracénie, un séduisant moyen-pays.

« Saint-Tropez se distingue réellement des communes limitrophes », introduit Peggy Bancquart de l’agence Guy Hoquet. L’ancien village de pêcheurs, passage obligé des célébrités, suscite l’intérêt d’une clientèle internationale et fortunée. Les villas rassemblent moins de 10 % d’acquéreurs hexagonaux lorsque les appartements voient leur part atteindre 25 %. Les Anglais tiennent le haut de l’affiche, même si les quelques russes ont particulièrement marqué les esprits, eu égard aux sommes faramineuses déboursées. Les nantis regardent du côté des Parcs de Saint-Tropez, des Treilles de la Moutte, des Canoubiers, de Tahiti, de Sainte-Anne, du Capon ou du Pinet. Avec un budget compris entre 3 et 5 M € pour une maison, ils n’obtiennent pas forcément la vue mer ou un vaste terrain, des critères qui se monnaient bien au-delà. La transaction moyenne s’effectue dans les Parcs de 8 à 15 M €. Les appartements de l’entrée de la ville se négocient de 7000 à 8500 €/m2. Un lot, proche de la place des Lices, ouvert sur la Méditer-ranée et prolongé par un toit terrasse, avoisine les 13.000 €/m2. Sans ces atouts, les petites surfaces descendent rarement sous la barre des 10.000 €/m2. Associée à un standing irréprochable, l’adresse port peut flirter avec les 20.000 €/m2.

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Sur un terrain de 1 ha sis à Lorgues, cette propriété, vendue entièrement meublée, renferme 8 chambres, autant de salles dédiées aux ablutions et un studio indépendant. Possibilité chambres d’hôtes. 985.800 €. Terre de Rêve Immobilier (04 98 10 10 70).
Sur un terrain de 1 ha sis à Lorgues, cette propriété, vendue entièrement meublée, renferme 8 chambres, autant de salles dédiées aux ablutions et un studio indépendant. Possibilité chambres d’hôtes. 985.800 €. Terre de Rêve Immobilier (04 98 10 10 70).
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Cette villa récente (quatre chambres), située à l’ouest de la presqu’île tropézienne, offre un panorama de toute beauté sur la mer et les îles. Construite en pleine nature, dans un parc de 5000 m2, elle profite d’un calme olympien. 3,2 M €. Agence Goy (04 94 05 62 20).
Cette villa récente (quatre chambres), située à l’ouest de la presqu’île tropézienne, offre un panorama de toute beauté sur la mer et les îles. Construite en pleine nature, dans un parc de 5000 m2, elle profite d’un calme olympien. 3,2 M €. Agence Goy (04 94 05 62 20).
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Au cœur du quartier tropézien Sainte-Anne, à 150 m de la place des Lices, cette villa de 170 m2 (trois chambres) se dresse sur une parcelle paysagère d’environ 500 m2. Exposée au sud, elle arbore de belles prestations. 3.150.000 €. Guy Hoquet (04 94 79 62 84).
Au cœur du quartier tropézien Sainte-Anne, à 150 m de la place des Lices, cette villa de 170 m2 (trois chambres) se dresse sur une parcelle paysagère d’environ 500 m2. Exposée au sud, elle arbore de belles prestations. 3.150.000 €. Guy Hoquet (04 94 79 62 84).

« A l’abri des vents, Sainte-Maxime fait face à Saint-Tropez », décrit la professionnelle. Contrairement à cette dernière, elle s’anime à l’année. 70 % des clients visent, certes, la résidence secondaire, mais une bonne moitié d’entre eux entend s’y installer définitivement à court ou moyen terme. Les 50 % de Français cohabitent avec les Anglais et les Italiens. Ceux qui apprécient La Croisette pour son orientation azur et sa proximité du centre doivent composer avec la pénurie de produits. Le Sémaphore, véritable balcon sur la Grande Bleue, propose un parc immobilier ancien et onéreux. Le Domaine du Golf présente un excellent rapport qualité/prix. 120 m2 habitables sur une parcelle de 1000 m2 avec la mer en ligne de mire coûtent 1,1 M €. Pour 240 m2 sur 2500 m2, compter 2 M €. La Nartelle allie la plage à un environnement naturel de qualité. 20 jours et 1.150.000 € ont suffi à faire changer de mains une villa de 180 m2 sur un terrain de 2500 m2. Beauvallon arbore un espace résidentiel et de belles plongées sur le golfe de Saint-Tropez. L’unique réserve tient au trafic routier, peut-être un peu trop dense au printemps et en été. 200 m2 en bon état sur un terrain de 4500 m2, auxquels s’ajoute un panorama Méditerranée, partent à 1,7 M €. Les amateurs d’appartements exigent le centre-ville et l’accessibilité pédestre aux étendues de sable, sans oublier un extérieur, donnant sur l’eau de préférence. Autant dire qu’ils se heurtent à un choix restreint. De même, les prestations évoluent largement sous leurs attentes. Le mètre vaut 6000 €, de 7000 à 10.000 € dans une construction récente regardant la mer. Les prix maximois s’avèrent à peine supérieurs à ceux de Saint-Raphaël. Ils entrent en concurrence avec le cours de la pierre sur Cavalaire et La Croix-Valmer.

Cavalaire s’étend au fond d’une baie sous le Massif des Maures. Les 3 km de plages tiennent la dragée haute aux criques. Les férus de voile y retrouvent les aficionados de plaisance, séduits par le port de 1230 places. La nature s’exprime avec générosité à La Croix-Valmer. La côte, 6 km de long, abrite de magnifiques ensembles tels que Gigaro. Les 220 ha de parc naturel invitent à la balade. Recouvert à 80 % par la forêt, le Rayol-Canadel, dont un domaine porte le nom, renferme de somptueuses propriétés. Philippe Simon de l’agence Goy ne tarit pas d’éloge sur l’ouest de la presqu’île, qu’il décrit volontiers comme « la campagne au bord de l’eau, loin de l’agitation et du tumulte ». « Le marché de la résidence secondaire concerne 95 % des affaires. Les investisseurs, équitablement répartis entre Français et étrangers, recherchent la qualité de vie. Exigeants, ils souhaitent un lieu de rencontre agréable d’usage familial, trois/quatre chambres tout au plus, des jardins joliment aménagés et une piscine. Ici, le cadre demeure préservé et résidentiel. Le luxe n’est jamais ostentatoire. Le pied dans l’eau s’échelonne, hors exception, de 2 à 6 M €. Un montant autorisant 300 m2 habitables sur une parcelle de 1500-3000 m2. La villa sur la Méditerranée implique un effort compris entre 1,2 et 5 M €. Sans la vue, la maison individuelle démarre à 600.000 €, le beau, à 1 M €. Entre 150.000 et 600.000 €, les appartements sont peu nombreux et souvent de taille réduite.

Spécialiste de la Dracénie, Eric Hottinger de Terre de Rêve Immobilier vante le mérite du Moyen-Var. Célèbre pour ses Côtes de Provence, ses 16 domaines viticoles, son huile et son miel, Lorgues, 10.000 habitants, abrite le Château de Berne et le non moins fameux établissement de Bruno, le roi de la truffe. Les chapelles, la vigne et les oliviers agrémentent l’univers vallonné. On y bénéficie de toutes les infrastructures nécessaires à une vie à l’année. Le littoral et les Gorges du Verdon s’épanouissent à 30 mn, l’autoroute se récupère à 15 mn, à l’instar de la gare TGV. Entre 550.000 et 750.000 €, les villas provençales profitent de parcelles de 4000 m2. 40 % des acquéreurs proviennent de l’axe Lille-Paris-Lyon ou des Alpes-Maritimes. Les autres sont anglais, belges, hollandais et scandinaves. Le Thoronet réunit une clientèle et une typologie de produits identiques, avec des prix légèrement inférieurs, alors que Les Arcs-sur-Argens supporte la comparaison à tout point de vue. Cernée par la forêt des Maures, elle reçoit une cité médiévale coiffée d’un donjon édifié au XIIIe siècle, mais surtout le train à grande vitesse. Planté sur un rocher, le village inscrit de Cotignac draine des Britanniques et des Néerlandais, sensibles au cachet de la vieille pierre. Ils aiment la falaise de 400 m de large et de 80 m de haut, la Cassole qui déverse sa substance en cascade et le souvenir du passage d’Anne d’Autriche et de Louis XIV. Les biens typiques se discutent de 800.000 à 1 M €. Le foncier, encore disponible en Dracénie, intéresse de plus en plus de personnes, prêtes à se lancer dans la construction. Elles paient généralement 230.000 € les 4000 m2. Les professionnels du bord de mer se disent satisfaits de l’activité générée par la résidence secondaire. Eric Hottinger note, dans les terres, une baisse de prix et un nombre accru de visites avant réalisation, sans pour autant remarquer de recul du volume d’affaires.