Bonnes adresses

Luxueuses, envoûtantes, réjouissantes, réconfortantes, notre sélection d’adresses déploie un éventail de plaisirs et autant d’envies. Des incontournables aux bonnes surprises, de nouvelles aventures à vivre, à s’offrir, à partager.



Le Michelangelo, adresse iconique de la Côte d’Azur piloté par Pépino Mammoliti, chouchou des stars et pape de la pasta, prend d’assaut la capitale. Après New York cet hiver, Mamo débarque à Paris avec en salle ses belles tables nappées, les pierres de tailles apparentes sur les murs, les poutres peintes au plafond et les photos mythiques ! Dans l’assiette, les plats phares, des fameux antipasti jusqu’aux linguine aux vongole et toujours cette bonne humeur qui sent bon le sud. Mamo, 2 rue La Pérouse, Paris 16 (01 42 89 64 75).

Ce lieu à part avec ses colonnes impériales, sa mosaïque qui file au sol, ses palmiers et son magnifique piano à queue, donne le « la » aux plus douces soirées d’été. Une élégance qui se poursuit dans l’assiette autour de recettes ensoleillées imaginées par Eric Fréchon et Stéphane d’Aboville habiles à régaler les gourmets de plats aussi coquets que savoureux. Le tout se vie comme une parenthèse enchantée. Mini Palais, 3 avenue Winston Churchill, Paris 8 (01 42 56 42 42).

Pour les beaux jours, la célèbre maison Angelina décline son fameux chocolat chaud « l’Africain » en version frappée ! Fraîcheur d’un onctueux chocolat servi dans un verre généreux qui révèle toute la saveur du cacao avec en prime pour les inconditionnels de chantilly, une pointe de cette crème exquise. Intense. Angelina, 226 rue de Rivoli, Paris 1 (www.angelina-paris.fr).

Dévoilé en juillet dans le quartier de Fontvieille à Monaco, Moshi Moshi est un bar à sushi design dont le décor parfait est signé par les architectes monégasques Humbert & Poyet. La chef Toshimi Takiya a imaginé des mets alliant Japon et Méditerranée dont de grands classiques de la cuisine nippone ainsi que des sushis, sashimis, bento box, Veggie box… Côté dessert, la tarte Yuzu meringuée et l’éclair matcha sont à tester absolument ! 32 quai Jean-Charles Rey, Monaco (00 377 93 25 43 43).

En supplément des 27 chambres existantes, 8 ont été créées dont deux suites magistrales sur une nouvelle aile offrant une vue sur le petit port du Croûton, à l’entrée du Cap d’Antibes. La plus grande dispose de son propre jacuzzi et, combiner à la suite voisine elle peut former un espace de 130 m2 surplombant la mer. Avec ses deux restaurants, son espace well­ness et sa plage de sable fin, ce Relais & Châteaux balnéaire et contemporain incarne une halte chic et décontractée. 10 bd Maréchal Juin, Cap d’Antibes (04 92 93 13 30).

Richard Geoffroy, chef de cave du champagne Dom Pérignon a choisi La Vigie, au sein du Monte-Carlo Beach, pour révéler la cuvée d’exception P2 1998. Après 16 années passées en cave, ce millésime précieux est proposé en exclusivité entre terre et mer, au sein de ce luxueux écrin qui, pour l’occasion, et jusqu’au 4 septembre, a habillé sa terrasse aux couleurs de Dom Pérignon. Monte-Carlo Beach Hôtel, Avenue Princesse Grace, Roquebrune Cap-Martin (04 93 28 66 66).

Le nom de cette table d’excellence se murmure dans le cercle des gourmets esthètes comme un secret bien gardé. Fier de sa 3e fourchette au Guide Michelin, ce restaurant gastronomique, dirigé par le maître restaurateur Roger Martins, propose une cuisine sublimant les produits de la pêche du jour : loup, saint-pierre, daurade royale, turbot... Servis dans les règles de l’art. Port Marina Baie des Anges, Villeneuve-Loubet (04 93 20 59 02).

Hissé au 7e étage du BHV, cette terrasse en bois de 250 m2 au style colonial entourée de palmiers propose une belle échappée. Ambiance exotique en mode tropical chic où l’on picore dans la nouvelle carte estivale (guacamole, nachos, mini pizza...) en sirotant un « Link me up Scotty », un cocktail frais mêlant citron et mandarine, frappé au gin. Le tout se déguste en admirant la Seine, le Panthéon et la Tour Eiffel : magique ! Jusqu’au 1er octobre. Le Perchoir Marais, 37 rue de la Verrerie, Paris 4.

Avec son joli patronyme un brin espiègle, cette nouvelle table classieuse qui succède au Saut du Loup rafle la mise ! Déjà un emplacement de rêve : les jardins du Palais du Louvre qui s’ouvrent sur les monuments les plus iconiques de la capitale. Une décoration sophistiquée et sensuelle signée Joseph Dirand (Monsieur Bleu). Et dans l’assiette, une cuisine solaire orchestrée par Benoit Dargère et le chef italien Diego Compagnon qui régalent de compositions bien pensées et savoureuses. Loulou, 107 rue des Rivoli, Paris 1 (01 42 60 41 96).

Chef-pâtissier talentueux passé par les cuisines des plus grands palaces parisiens (Burgundy, Park Hyatt, Princes de Galles), Yann Couvreur nous fait le plaisir d’une adresse en nom propre. Dans un espace à l’élégance discrète designé par Philippe Di Méo, on découvre des pâtisseries raffinées et inventives dont il a le secret : millefeuille à la vanille de Madagascar, éclairs rectangulaires aux saveurs audacieuses (café-anis), tarte au citron vert, Saint Honoré framboises et menthe et une pléiade de créations aux fruits de saison toutes plus gourmandes et époustouflantes. Pâtisserie de Yann Couvreur, 137 avenue Parmentier, Paris 10 (www.yanncouvreur.com).

Après quelques mois de fermeture, le Fish Club dévoile une nouvelle carte et un nouveau décor signé Dorothée Meilichzon. Les fourneaux ont été confiées au chef Julien Burlat passé chez Gagnaire et Ducasse, qui ravie les becs parisiens d’une élégante cuisine iodée faisant la part belle aux produits de la mer du Nord. On y navigue à l’envi autour des incontournables plateaux de fruits de mer, des croquettes de crevettes, d’un homard à la plancha, d’un poulpe grillé de Galice... Le Fish Club, 58 rue Jean-Jacques Rousseau, Paris 1 (01 40 26 68 75).

La Ferme-Auberge du Château Mentone dans le Var vient de rouvrir ses portes présentant ses nouveaux aménagements signés par la prestigieuse agence d’architecture Wilmotte & Associés. La carte du restaurant s’articule autour des vins du domaine associés à des plats élaborés à base de produits bio majoritairement issus du domaine. Un caveau de vente, un bar extérieur, un terrain de pétanque et un jardin des senteurs complète ce lieu confidentiel. Château Mentone, Saint-Antonin-du-Var (04 94 04 42 00).

Les Hôtels Le Méridien de Nice et Monaco proposent jusqu’au 16 août des soirées cinéma en plein air. De grands classiques du 7e art, tous tournés sur la French Riviera raviront les estivants confortablement installés sur de larges fauteuils gonflables. Cinq cocktails signatures, inspirés de chaque film ont été imaginés pour l’occasion. Le Méridien, Nice (04 93 07 40 37), Monaco (00 377 93 15 78 88).

Ferrari a installé un restaurant éphémère au sein du Sporting de Monte-Carlo. Ouvert jusqu’en octobre, ce lieu privilégié surplombe les jardins du Jimmy’z. S’imprégnant des codes de la marque au cheval cabré, le décor teinté de rouge, blanc et noir s’harmonise avec la cuisine du Chef Rocco Seminara, sublimant les saveurs transalpines. Sporting de Monte-Carlo, avenue Princesse Grace, Monaco (00 377 98 06 86 86).

Entièrement rénové, cet ancien palace de la Belle Epoque faisant face à la mer se situe en plein cœur de la promenade de Menton. Les 92 chambres avec vue sur la mer ou sur le parc arboré déclinent un confort moderne et le décor évoque les heures de gloire de la French Riviera, lorsque la jeunesse dorée dansait le foxtrot et le charleston dans la salle de bal. Royal Westminster, 28, avenue Félix Faure, Menton (04 93 28 69 69)

Derrière la façade d’un bleu profond, 150 m2 de plain-pied ornés de tables bistrot en chêne et de banquettes en cuir camel : voilà la nouvelle scène de Christophe Saintagne, chef talentueux auréolé d’étoiles, élève d’Alain Ducasse (Plaza Athénée, Meurice), qui a pris son envol pour inaugurer son bistrot de luxe. Fort d’une cuisine sincère et limpide, le chef normand de 38 ans vise le goût et les saveurs franches autour de plats sans artifice mais à l’exécution parfaite : « cuisiner au plus simple pour le meilleur ». Papillon, 8 rue Meissonier, Paris 17 (01 56 79 81 88).

Récompensée par trois étoiles au Guide Michelin, cinq toques et la note de 19/20 par le Gault et Millau, la Vague d’Or, table de l’hôtel La Résidence de la Pinède à Saint-Tropez, invite à une fabuleuse escale gustative entre terre et mer. La maîtrise créative du Chef Arnaud Donckele et du chef pâtissier Guillaume Godin, conjugue cuisine de haut vol, dressages spectaculaires, et vins d’ici et d’ailleurs soigneusement sélectionnés. De plus, la terrasse bordée de pins parasols offre une vue éblouissante sur la mer. La Vague d’Or, Résidence de la Pinède, plage de la Bouillabaisse, Saint-Tropez (04 94 55 91 00).

Inaugurée en 2010 par le Chef doublement étoilé Bruno Oger, la Villa Archange vient de devenir membre Relais & Châteaux. Cette authentique bâtisse provençale du XVIIIe siècle restaurée dans les règles de l’art offre une parenthèse enchantée le temps d’un déjeuner ou d’un dîner dans la cour, à l’ombre des arbres centenaires. Dans l’assiette, le chef revisite les classiques méditerranéens tels que la salade d’artichauts et son coulis de laitue à l’oignon blanc ou le loup de ligne à la citronnelle. La Villa Archange, rue de l’Ouest, Le Cannet (04 92 18 18 28).

Territoire d’expression favori, les céréales ont toujours été au cœur des créations boulangères de Gontran Cherrier. Ce printemps, le wonder boy médiatique twiste les classiques de la pâtisserie française en y ajoutant des flocons d’avoine, des graines de lin, de seigle ou de nigelle. Et ? Tarte aux fruits rouges, tarte à la vanille, tarte au citron vert, millefeuille vanille et dôme exotique, nous amènent droit sur les chemins enivrants de la gourmandise... et du plaisir ! Boulangeries Gontran Cherrier, 22 rue Caulaincourt, Paris 18 et 8 rue Juliette Lambert, Paris 17 (www.gontrancherrierboulanger.com).

Au départ des villes de Cannes, Paris et Bordeaux, l’Orient Express renoue avec l’art du voyage autour de 63 dîners d’exception imaginés par le chef multi-étoilé Yannick Alléno en duo avec le chef pâtissier Yann Couvreur. Prompte à enchanter les esprits, cette escapade singulière de trois heures est un luxe qui fait goûter à la poésie du transport et à la délicatesse d’une cuisine admirablement rehaussée de saveurs puissantes. Une immersion dans le luxe des années 1920, où l’on s’imprègne du rythme de la locomotive, où l’on se délecte de la succession des paysages et des plats. Exaltant. Menus : 530 €. Du 1er Juin au 16 juillet. La Table Orient Express, Gare de l’Est, Paris 10. Réservations en ligne sur www.orient-express.com