Une pause déjeuner au golf
Après ou avant un parcours de golf, restaurez-vous dans un cadre serein.
La petite balle blanche règne ici en maîtresse absolue. Mais après - ou avant - un parcours, à l’heure du déjeuner, le sport devient accessoire.
Le cadre reste immuable : du vert à perte de vue, des arbres, des vieilles pierres (le plus souvent), un étang (parfois) et cette impression de sérénité propre à l’un des sports les plus écologiques qui soient. Le golfeur a un état d’esprit qui lui est propre. La « zen attitude », il la pratique avec délectation et même les businessmen les plus « surbookés » laissent leur stress au vestiaire pendant quelques heures. Break indispensable dans une journée, la pause déjeuner. Tous les clubs possèdent un restaurant ou un snack plus proche du club-house chic que de la « gargote » des centre-villes. Le plus ancien des parcours de la Côte d’Azur se trouve à Mandelieu. Son inauguration remonte en effet à 1891. Avec ses pins parasols et la Siagne qui traverse son territoire, le golf de Cannes-Mandelieu a un charme certain. Et l’on comprend que les non initiés s’attablent parfois dans son restaurant pour goûter la cuisine du lieu. Restons dans les superlatifs ! La palme du plus fameux de la région, revient sans doute au Golf Country Club de Cannes-Mougins. A l’origine de sa création, en 1976, deux architectes, Dye et Allis. Avec pour écrin le parc de la Valmasque, ce dix-huit trous très sélectif n’oublie pas les papilles de ses clients. Et c’est dans un style typiquement brasserie que, de midi à seize heures, joueurs et autres goûtent aux saveurs d’un buffet de hors-d'œuvre et de grands classiques du genre. Toujours dans le même esprit romantique (le printemps et l’automne y sont fantastiques), les golfs d’Opio-Valbonne et le Victoria Golf Club prouvent que sport, plaisirs gustatifs et calme font immanquablement recette. Même si, comme c’est le cas pour le dernier cité, au Val Martin, la bastide, qui est devenue club-house, n’est qu’à quelques kilomètres de la bruyante technopole sophipolitaine (il faudra attendre l’année prochaine pour profiter pleinement du restaurant new look, en pleine réfection actuellement). Le Château de la Bégude, qui possède le golf communément appelé d’Opio-Valbonne, est un ancien relais de poste du XVIIe siècle, qui conjugue luxe et authenticité ; ici la gastronomie reste provençale, la salade « niçoise », le foie gras de canard est fait maison et la crème brûlée est parfumée à la lavande ! Même dualité, parfaitement maîtrisée au Golf de Saint-Donat : vous êtes au royaume des pierres blanches et des oliviers. Et c’est un as, du nom de Robert Trent Jones Junior (celui-la même qui est aussi l’auteur du Riviera Golf Club), qui a imaginé le tracé du parcours. Une halte s’impose à « La Closerie », le restaurant du lieu. Là encore, tout y est fait maison, des œufs pochés au foie gras jusqu’aux profiteroles, en passant par les salades gourmandes et autres carpaccio. Tranquillité, aussi bien sur le green qu’autour d’une table et bon air garanti pour deux adresses du moyen-pays et une à proximité de Monaco. Leur nom : Golf de la Grande Bastide, à Châteauneuf-de-Grasse, Grasse Country Club (qui surplombe non seulement la ville mais également la baie de Cannes) et golf de Monte-Carlo (à huit cent dix mètres d’altitude et dont le restaurant est réservé aux seuls adhérents). Partout, le service est assuré jusqu’à seize heures, car ces enseignes restent avant tout le rendez-vous des golfeurs. Et chacun sait qu’un golfeur déjeune parfois en milieu d’après-midi…
Par Cécile Olivero - photos : presse